26 février 2016, l’avion atterrit à Saint Pétersbourg ! Déjà un joli saut vers le Nord… mais ce n’est que le début de notre voyage en raquettes en Russie.
Après une petite déambulation dans le centre ville, un bon resto géorgien, direction la gare. Premier des trois trains de nuit que nous emprunterons ; nous descendrons de celui-ci à Petrozavodsk, en Carélie, au bord du lac Oniéga.
Le lendemain, nous allons en raquettes visiter les fameuses églises de Kiji, par le même lac gelé, recouvert d’une fine couche de neige fraiche, un régal. La Carélie c’est aussi un mode de vie traditionnel et campagnard bien vivant. Nous logeons dans une de ces maisons anciennes, en bois bien sûr ; et la logeuse nous initie à la pâtisserie carélienne.
Puis direction le cercle arctique, et la presqu’île de Kola. Le massif de Khibiny offre de multiples randonnées, au départ d’un refuge confortable. Taïga en bas et toundra en haut !
Un voyage en raquettes en Russie à découvrir en vidéo (cliquez sur l’image pour lancer la vidéo et à vivre pour de vrai.
Professionnel de la montagne depuis 1985, j’ai organisé des randonnées, des voyages et des expéditions dans une trentaine de pays. Mes terres de prédilection sont l’Himalaya et le Sahara, que j’ai parcouru en tous sens. Ces voyages ont été réalisés avec – ou pour le compte de – différents opérateurs connus : Club Aventure, Atalante, Terres d’Aventure, et Hommes et Montagnes où j’ai occupé le potre de responsable de production). Je passe encore chaque année entre 4 et 10 semaines à l’étranger, principalement au Sahara et à Madère (que je connais particulièrement bien).
Pour mes activités en France j’ai créé la marque RandoPays, sorte de cahier des charges destiné à promouvoir un tourisme rural et montagnard que j’appelle territorial. Il favorise, là où cela est possible, les initiatives innovantes, le tourisme montagnard d’intersaison, les zones peu fréquentées, le partage des «savoir vivre ensemble», un tourisme diffus, la mobilité douce.
Ces randonnées naissent à la confluence d’un territoire, par son attrait paysager et sa richesse territoriale, et d’un accompagnateur les connaissant bien, qui dans la plupart des cas vit sur ce territoire où il est impliqué. L’accompagnateur est donc porteur de son projet.
Parallèlement à mes voyages, je mène une réflexion sur les impacts du tourisme d’aventure ; précurseur sur de nombreux terrains, je m’intéresse aussi à tout ce qui relève du transfert de savoir faire. Je participe à des colloques sur le tourisme responsable, rédige des articles, participe à des études d’évaluation.
Au sein de l’association Voyageurs et Voyagistes Ecoresposables [http://blog.voyages-eco-responsables.org/], je suis en charge des relations avec les agences réceptives, partenaires, et guides locaux des Tour-opérateurs français.