Randonnée sur la Rota Vicentina

7 jours de randonnée sur la Rota Vicentina dans la région de l’Alentejo au Portugal. Récit et trace GPS de cette magnifique randonnée !


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Focus Rando :Randonnée sur la Rota Vicentina
7 jours +2196 m/-2220 m 137 km 2
Randonnée Demi-boucle Chambre d hôtes et Hôtel
Portugal Avion, Bus, Taxi, et Train
Forêt et Littoral Mars, Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre, et Octobre

Voici le récit, la vidéo et la trace GPS à télécharger de ma randonnée de 7 jours sur la Rota Vicentina dans l’Alentejo.

L’Alentejo

Plus grande région du Portugal, l’Alentejo (en deça du Tage) est aussi la moins peuplée au km². Elle se situe au sud de Lisbonne. On y trouve des paysages très variés : étendues vallonnées, forêts de chênes-lièges et d’eucalyptus, littoral sauvage, villages blanchis à la chaux et presque aucun randonneur.

Deux univers bien distincts marquent l’Alentejo : sa côte sauvage face à l’océan atlantique et son arrière-pays rural, faiblement peuplé, terre des latifundiaires.

L’Alentejo est une terre gastronomique. Les randonneurs qui aiment finir leur journée de marche par un bon petit plat goûteux et généreux et une bonne bouteille de vin seront comblés. Porc à l’alenteja, Sarrabulho de l’Alentejo, poulpe au riz, morue cuisinée de 1001 façons…s’arrosent avec un esporão. Si la cuisine est simple, toute la saveur des plats réside dans le mariage des épices et la qualité des produits.

Rota Vicentina

C’est le réseau des maisons d’hôtes Casas Brancas qui a créé le sentier de randonnée de la Rota Vicentina et continue de l’entretenir.

Découvrez la vidéo réalisée sur la Rota Vicentina

Deux sentiers distincts coexistent :

  • Le chemin historique : Casas Brancas et Almargem pour l’Algarve ont balisé l’itinéraire de Santiago do Cacem à Cabo de San Vicente. C’est l’itinéraire officiel du GR11-E9 qui relie Saint-Pétesbourg en Russie à Cabo de San Vicente au Portugal. Dans l’Alentejo, il faut sept jours pour aller de Santiago do Cacem à Aljezur.
  • Le sentier des pêcheurs : Entièrement intégré au Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina, l’itinéraire de 4 jours part de Porto Covo jusqu’à Odeceixe.

3 raisons pour y aller :

  • Explorer les forêts de chênes-lièges du chemin historique et en apprendre un peu plus l’utilisation et l’économie de cet arbre fantasmagorique.
  • Randonner sous le soleil de l’Alentejo, la plus grande région du Portugal mais aussi la moins peuplée et faire une halte de temps en temps et lézarder sur une des plages de la côte vicentine.
  • Profiter de l’accueil, du confort et de la cuisine des maisons d’hôtes de Casas Brancas.

3 raisons pour ne pas y aller :

  • Vous aimez bivouaquer en randonnée et c’est interdit au sein du parc naturel.
  • Vous êtes végétarien.
  •  Vous n’aimez pas les randonnées faciles et considérez que randonnée doit rimer avec effort intense.

Se rendre sur la Rota Vicentina

Pour gagner l’Alentejo, je prends un vol de la TAP. C’est de loin la compagnie la plus pratique car c’est elle qui offre le plus de fréquence aérienne. Bus entre l’aéroport et la gare de l’Oriente. Puis, c’est le train jusqu’à Funcheira et le taxi. Le tout se goupille plutôt bien en une grosse demi-journée.

Sur le sentier intérieur du GR11

C’est depuis le village d’Odemira et plus particulièrement depuis la Quinta do chocalhinho que je m’engage sur le GR11-E9, le sentier historique qui rejoint Cabo de San Vicente, la pointe orientale du Portugal. Mais, c’est vers le nord que je m’engage sur le chemin et pour deux jours et demi. Il a plu une bonne partie de la nuit. La végétation arbore enfin ses couleurs chatoyantes que la sécheresse hivernale avait mis entre parenthèses.

Le paysage est vallonné, tacheté de vert et de rouge. Vert comme les feuilles des chênes-lièges et des eucalyptus, rouge sang comme la terre et le tronc pelé des chênes. Les fleurs commencent à pointer le bout de leur nez : les pétales blanches des cistes ladanifer recouvrent le bord du sentier, tantôt tapissé de la violine luzerne ou du jaune genêt.

Nous croisons quelques habitations éparses, quintas familiales ou herdades aux terres immenses. Quelques vaches limousines, quelques chèvres et moutons, un peu de blé. Mais c’est bien le chêne-liège qui tient la dragée haute dans l’agriculture locale. Premier producteur mondial de liège, l’Alentejo dispose de plus de 7000 km² de forêts de chênes. « Le chêne-liège est le meilleur ami des alentejos » m’explique Luis, le propriétaire de la Quinta do chocalhinho car « il ne demande pas d’entretien et rapporte beaucoup d’argent ». Le chiffre (de 1 à 9) que j’observe sur les troncs pelés correspond à l’année de la coupe. L’écorce de l’arbre est récupérée tous les neux ans. En 2012, le chiffre 1 signifie que l’écorce a été récoltée en 2011, le 7 en 2007, etc. 15 milliards de bouchons sont produits chaque année. Je comprends mieux pourquoi les champs de blé sont peu à peu remplacés par les forêts de chêne. Seule l’écorce du bas du tronc est extraite tous les 9 ans en la découpant soigneusement à la hache. Luis qui vient de planter 12 000 pousses sur sa propriété devra néanmoins attendre 25 ans avant de pouvoir commercialiser l’écorce des arbres. Un investissement pour les futures générations de la famille.

Les portugais n’aiment pas trop marcher. Le Portugal compte peu d’associations de randonneurs. Alors quand les villageois voient arriver un randonneur, c’est souvent le questionnement et l’incrédulité qui se lisent dans leurs yeux. Que vient donc faire ce jeune homme avec un accoutrement pareil ?

Ma première étape, je la fais chez Cristina et José de la Corte Nova de Preguiça à San Luis. Il loue 8 chambres doubles simples mais confortables. Ici tout est prétexte à lézarder autour de la piscine ou du patio tout en écoutant des airs de jazz ou de rock. Ambiance très cool.

En quittant le village, je m’enfonce dans une immense forêt d’eucalyptus. Originaire de Tasmanie au sud de l’Australie, il a donné naissance à plus de 600 espèces différentes. Au Portugal, c’est l’eucalyptus globulus qui domine. Du fait de sa croissance rapide, des forêts ont été abondamment plantées pour produire de la pâte à papier. C’est hélas une vision à court terme car l’eucalyptus a besoin de grande quantité d’eau. Il appauvrit les sols et s’avère très sensible aux incendies. Les feuilles sont utilisées également en pharmacopée pour traiter les inflammations des voies respiratoires et soulager les douleurs rhumatismales.

La large piste entaille la forêt d’eucalyptus. C’est rapidement monotone. Au contraire des chênes-lièges qui ont tous une forme artistique bien particulière, les eucalyptus ont tous la même tête. Droit comme un piquet, leur tronc pelé se dresse vers le ciel tandis que les feuilles, couvertes d’une pruine cireuse bleu-gris, tombent vers le sol.
Je suis content de voir la perspective changeait et de retrouver la forêt de chênes-lièges. A l’approche de Cercal do Alentejo, le paysage s’ouvre et des prairies tamisées de vaches font leur apparition.

La Herdade do Matinha est au-delà du village. Il me faut pénétrer dans la Serra do Cercal pour y arriver. Plus je m’éloigne du village, plus le panorama redevient intéressant : les champs deviennent plus verdoyants, les perspectives s’affinent de petites collines typiques de la région.

Herdade do Matinha s’étend sur 110 ha plantés de chênes et de pins parasols. Monica et Alfredo ont restauré la maison du fermier, l’étable et même le cellier tout en respectant les matériaux d’origine pour accueillir leurs hôtes dans un cadre enchanteresse où le silence est roi. Sur place, possibilité de faire des randonnées à cheval ou encore du yoga. Le soir venu, les saveurs de l’Alentejo se retrouvent dans l’assiette. Alfredo nous fait découvrir sa façon de cuisiner le bacalhau (morue). Tout est dans le mariage des épices. Un bon repas dans l’Alentejo s’accompagne d’un bon vin cela va de soi et la cave de la maison est pour le moins alléchante. So chic !

Je quitte à regret la quinta et entame ma dernière demi-journée sur le sentier historique avant de m’élancer sur le sentier des pêcheurs le long de la côte Vicentine. Je pénètre dans une belle forêt de chênes-lièges. Le chemin plutôt étroit s’entrelace entre les troncs féériques. L’océan Atlantique ne tarde pas à être en vue. A son approche, c’est tout l’écosystème qui change. Les forêts laissent place à des champs colorés et les habitations refont leur apparition. De la terre de l’Alentejo, je passe à sa côte dominée par l’océan Atlantique et son bleu profond.

Le chemin des pêcheurs de la côte Vicentine

C’est à la praia da ilha (la plage de l’île) et la ilha do pessegueiro qui lui fait face que je débute ma randonnée sur le chemin des pêcheurs de la Rota Vicentina.

Contrairement au chemin historique, cet itinéraire reste le long de la côte Vicentine et emprunte d’anciens sentiers de pêcheurs. A l’œil nue, on peut apercevoir au centre de l’îlot les vestiges d’un fort du XVIème siècle mais au sud de l’île des constructions romaines bien plus anciennes ont été retrouvées.

Je suis dans le Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina. Cette aire protégée de 56 952 hectares dans les terres longent la côte Atlantique de Sao Torpes au Cabo de Sao Vicente dans l’Algarve. Il faut y ajouter une aire maritime protégée de 17 460 hectares. Toute la fin de ma randonnée jusqu’à Odeceixe sera à l’intérieur du parc naturel.

Je pars donc vers le sud et laisse Porto Covo dans mon dos. Je marche à travers les dunes de sable blond arborées d’oyats et de plantes rases. Je passe les plages de Praia do Queimado et Praia dos Aivados.

A l’embouchure de l’Orgo, je bifurque vers l’est et m’oriente vers le point GPS de la quinta Tres Marias. Au petit village de Ribeira da Azenha, je m’arrête dans un troquet pour y boire un coca. Un homme et une femme, chacun à sa tablée, regarde une sitcom portugaise sans intérêt. Eux semblent aussi captiver que les acteurs sont bons. Il reste encore deux kilomètres sur route et piste pour rejoindre la quinta. Blottie entre les montagnes du Cercal et l’océan Atlantique, Tres Marias est une invitation à la quiétude. Les chambres épurées sont décorées simplement avec goût. Thé et biscuits à discrétion et boisson d’accueil offerte par la maison. Balthazar parle de sa région avec amour. Encore une excellente adresse du réseau Casas Brancas.

Difficile à croire qu’hier encore je marchais au milieu des chênes-lièges. Le bord de la côte est très fleuri. Plus de 750 espèces ont été recensées dans le Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina dont 100 lui sont endémiques. Je tourne la tête vers l’océan Atlantique et c’est la brise marine qui m’explose à la face ; je dirige la tête vers l’intérieur des terres et c’est toute la diversité des senteurs florales qui remonte aux narines. Quelle explosion des sens !

C’est à Caso do Adro à Vila Nova de Milfontes que je passe ma nuit suivante. Cette maison de charme du XVIIème siècle avec seulement six chambres est située en plein cœur du centre historique du village. La décoration chargée, pleine de bibelots sur les meubles, de tableaux sur les murs peut être à l’image que je me faisais des anciennes maisons portugaises. Fruits, gâteaux, jus d’orange et bière à discrétion. Une autre raison de faire étape ici. Une très bonne adresse.

Pour manger dans le village, je ne peux que vous conseiller Tasca do Celso, une petite taverne typique de l’Alentejo. Les spécialités de viande sont excellentes. Le bœuf et le porc en particulier.

Au départ de Vila Nova de Milfontes, il faut traverser l’immense pont qui enjambe la rivière Mira. Beau point de vue sur la rencontre entre la rivière et l’océan. En allant toujours plus au sud, l’itinéraire alterne des passages côtiers très proches de l’océan et des sentiers un peu plus dans l’intérieur des terres. L’acacia, introduit pour protéger les cultures du vent et du sel, y pullule près des champs et il devient difficile pour le parc naturel de contenir sa propagation.

Les longues plages du nord ont laissé place à une succession de falaises et de criques protégées avec des plages de sable ou de galets. Le paysage a imperceptiblement mais définitivement changé. Le spectacle incontournable de cette étape se situe derrière le phare de Cabo Sardão. Là, des cigognes blanches nichent dans les falaises face à l’océan Atlantique. Elles ne sont pas devenues des oiseaux maritimes pour autant et continuent de se nourrir d’insectes et autres petites bébêtes dans les terres. Elles ont sûrement trouvé la vue plus belle qu’ailleurs ou en avait marre de nicher sur des clochers ou des pylônes électriques. On trouve de nombreux autres sites d’observation le long des plus hautes falaises de la côte. Et c’est au printemps et durant l’été que ce spectacle extraordinaire de la nature peut être contemplé.

Au milieu des vastes pâturages et des vaches, je passe la nuit à l’Herdade do Touril. Cette grande propriété combine avec brio confort, élégance et simplicité.

Pour la fin de l’itinéraire sur la Rota Vicentina, le chemin monte et descend à l’unisson pour être au plus près des falaises, des villages et des plages. Ne pas manquer de passer par les petits ports de Porto das Cabras et de Azhena do Mar pour découvrir l’activité de la pêche traditionnelle. Au milieu des maisons de pêcheurs du hameau de Touril, deux restaurants de poisson cuisinent des produits frais d’excellentes qualités dont A Barca Tranquitanas. Un plaisir pour les papilles.

Dernière nuit à Cerca do Sul à Brejao pour profiter de l’accueil simple et convivial de Sarah. Lit douillet et chiens adorables.

Il me suffit pour le dernier jour de dérouler tranquillement jusqu’à Odeceixe à la frontière de l’Alentejo et de l’Algarve. C’est au cœur de ce petit village blotti entre la mer et les méandres de la rivière de Seixe que se termine ma randonnée sur la Rota Vicentina. Rejoindre Cabo de San Vicente par la côte est un projet qu’aimerait mener Casas Brancas. Alors pourquoi pas continuer ce bout de chemin jusqu’à la pointe orientale du Portugal. Voilà une randonnée qui me tenterait bien.

Les étapes de ma Rota Vicentina

Quinta do chocalhinho (Odemira) – Corte Nova de Preguiça (San Luis)

  • 21 km
  • D + : 390 m
  • D – : 250 m
  • Temps de marche : 5h45

Une étape dans l’intérieur des terres de l’Alentejo. Le large chemin traverse de belles forêts de chênes-lièges. Une belle immersion dans l’agriculture locale.

Corte Nova de Preguiça (San Luis)– Herdade do Matinha (Cercal do Alentejo)

  • 22 km
  • D + : 220 m
  • D – : 200 m
  • Temps de marche : 5h30

Une journée qui débute par la traversée d’une forêt d’eucalyptus. Pas vraiment ma tasse de thé mais le paysage devient ensuite plus varié. Dommage que la météo n’est pas été au rendez-vous sur le début de l’étape car plusieurs points de vue permettaient de voir l’océan Atlantique.

Herdade do Matinha – Tres Marias

  • 17 km
  • D + : 200 m
  • D – : 285 m
  • Temps de marche : 4h30

Une étape de transition entre le chemin traditionnel de la Rota Vicentina et le chemin des pêcheurs le long de la côté Vicentine. La journée de randonnée la plus variée.

Tres Marias – Vila Nova de Milfontes

  • 18 km
  • D + : 150 m
  • D – : 150 m
  • Temps de marche : 4h30

Randonnée au cœur du Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina le long de belles et longues plages de sable fin.

Vila de Mille Fontes – Herdade do Touril

  • 28 km
  • D + : 200 m
  • D – : 125 m
  • Temps de marche : 7h00

Grosse étape où les plages élancées laissent la place à de magnifiques falaises côtières que les cigognes blanches ont choisies pour nicher durant le printemps et l’été.

Herdade do Touril – Cerca do Sul

  • 15 km
  • D + : 250 m
  • D – : 205 m
  • Temps de marche : 4h00

Une étape courte qui permet de partir à la découverte de petits ports de pêches comme celui de Touril.

Cerca do Sul – Odeceixe

  • 15 km
  • D + : 260 m
  • D – : 235 m
  • Temps de marche : 4h00

Très courte étape pour finir en beauté au village d’Odeceixe qui marque la frontière entre les régions de l’Alentejo et de l’Algarve au sud du Portugal.

Les informations pratiques

Rota Vicentina : sentier historique ou chemin des pêcheurs ?

La Rota Vicentina propose deux itinéraires de randonnée. Le premier explore l’intérieur des terres alors que le second parcoure la côte vicentine.

Les paysages les plus spectaculaires sont ceux du chemin des pêcheurs mais l’ambiance est plus bucolique sur le sentier historique et permet de découvrir les forêts de chênes-lièges typiques de l’Alentejo.

Dans l’idéal, faire un peu des deux.

Sans tenir compte des hébergements, voici le découpage classique des étapes :

Chemin historique

  • Distance 134 km
  • Nombre de jours : 7
  • Balisage : blanc et rouge. Excellentes indications.
  • Etapes
    • Santiago do Cacém – Vale Seco – 17.3 km
    • Vale Seco – Cercal do Alentejo – 23.0 km ou Porto Covo – Cercal do Alentejo – 17.2 km (pour ceux qui débute à Porto Covo)
    • Cercal do Alentejo – S. Luís – 19.5 km
    • S. Luís – Odemira – 22.4 km
    • Odemira – S. Teotónio – 18.2 km
    • S. Teotónio – Odeceixe – 16.0 km
    • Odeceixe – Aljezur – 21,1 km

A Aljezur, le chemin rejoint la via Algavarnia. Le sentier peut aussi se poursuivre dans l’Algarve jusqu’à Cabo de Sant Vicente (près de Sagres) en trois étapes supplémentaires.

Sentier des pêcheurs

  • Distance : 73 km
  • Nombre de jours : 4
  • Balisage : bleu et vert. Volontairement plus éparse que sur le chemin historique pour nuire le moins possible au paysage. Impossible de se perdre puisque l’itinéraire suit la côte.
  • Etapes
    • Porto Covo – Vila Nova de Milfontes – 19.6 km
    • Vila Nova de Milfontes – Almograve – 15.0 km
    • Almograve – Zambujeira do Mar – 21.2 km
    • Zamb. do Mar – Odeceixe – 17.0 km

Avec qui partir ?

Allibert et Chamina Voyages peuvent vous organiser votre Rota Vicentina.

La Rota Vicentina est tout à fait réalisable seul et Casas Brancas peut organiser le transport des bagages.

Hébergement

On trouve bien entendu tout le long des deux itinéraires les hébergements ruraux de Casas Brancas. Confortables, typiques, parfois luxueux, il offre toute la quiétude et la simplicité d’un accueil chez l’habitant. A partir de 40,00 € la nuit la chambre double mais tarif moyen du réseau autour de 75,00 € la nuit.

Il existe aussi quelques hôtels mais ils ne sont pas si nombreux que ça. Pour trouver, rendez-vous sur le site de l’office de tourisme de l’Alentejo : http://www.visitalentejo.pt.

Côté camping, il existe de gros complexes en saison à Porto Covo, Vila Nova de Milfontes, Zambujeira do Mar et près d’Odeceixe. Il est donc possible d’effectuer le chemin des pêcheurs quasiment entièrement en camping. Le bivouac est par contre interdit dans le Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina. Pour le sentier de l’intérieur, un camping uniquement près d’Odeceixe. Les emplacements de bivouac ne manquent pas mais tous les terrains sont privés. Là aussi, les hébergements ruraux du réseau Casas Brancas sont bien implantés.

Difficultés

Les deux itinéraires de la Rota Vicentina sont des randonnées faciles sans difficulté technique. Vous devez savoir marcher de 3 à 6h00 par jour. Il existe de nombreux hébergements pour segmenter vos étapes selon votre souhait.

Comment s’y rendre ?

Le plus simple est de prendre un vol jusqu’à Lisbonne. La TAP, la compagnie aérienne du Portugal est celle qui offre le plus de rotation vers Lisbonne :

  • 7 vols quotidiens au départ de Paris – Orly Ouest
  • 3 vols quotidiens au départ de Lyon
  • 2 vols quotidiens au départ de Marseille – Nice et Toulouse
  • 1 vol quotidien au départ de Bordeaux

Informations et réservations sur www.flytap.fr ou sur notre comparateur de vols. Ensuite, deux options :

  • le train : prendre l’aerobus n°2 pour la gare de l’Oriente. Train jusqu’à Funcheira ou Santa Clara. Vous devrez ensuite rejoindre le départ de votre randonnée en taxi. Plus d’infos : http://www.cp.pt
  • le bus : Départ de la gare routière Sete Rios. Des liaisons sont possibles entre Lisbonne et Odeceixe, Vila de Milfontes, Porto Covo, Zambujeira do Mar, Odemira, Cercal do Alentejo, Santiago Cacem avec Rede Expressos http://www.rede-expressos.pt/.

Quand partir ?

J F M A M J J A S O N D
Paysage
Oiseaux
Flore

 

Cartes et guides

  • Carte militaire de l’instituto Geografico do exercito au 1 :25 000 : 535, 536, 544, 545, 552, 553, 560. Plus d’infos : http://www.igeoe.pt/
  • Une carte au 1 :50 000 est en cours de préparation et devrait être disponible rapidement auprès de Casas Brancas.
  • Guides sur le Portugal : Guide du RoutardLonely Planet

Liens

  • Casas Brancas: le réseau de restaurants et d’hébergements chez l’Habitant qui a coordonné la mise en place du sentier de la Rota Vicentina. Hébergements d’agrotourisme confortables et typiques. D’excellentes adresses.
  • Rota Vicentina : le site officiel de la Rota Vicentina
  • Visit Alentejo : le site de l’office de tourisme de l’Alentejo
  • Visit Portugal : le site de l’office de tourisme du Portugal

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