Conditions du test
- Lieu du test : Spitzberg (Archipel du Svalbard)
- Durée du test : 13 jours en autonomie totale et nuits sous tente
- Conditions météo rencontrées : conditions polaires très froides et sèches. 11 jours de beau temps très froid et sec (-20°/-30°C en journée) dont 1 jour très venteux (-40°/-50°C) en équivalence. Et 2 jours blanc plus doux (-10°/-15°C en journée).
- Activités : raid à ski et à pulka (6 à 7 heures de ski effectif par jour), montage et démontage de camp (2 heures le matin et 2 heures le soir), nuits sous tente.
Caractéristiques
- Veste imperméable 3 couches femme
- Composition : 75% PA, 25% PU avec membrane Polartec NeoShell
- Description :
- Veste stretch
- Renfort aux épaules et aux bras
- Ouverture centrale zippée étanche avec rabat interne et gouttière de récupération.
- Cordons de serrage à la taille
- Capuche attenante transformable en col (tenue par un scratch), pouvant accueillir un casque et avec un rabat au dessus des yeux semi-rigide
- Cordons de serrage sur chaque côté de la capuche et un à l’arrière
- Col montant avec microfibre au niveau du menton et de la nuque
- Deux poches frontales extérieures zippée étanche
- Deux poches intérieures avec filets
- Poignets avec fermetures Velcro
- Bandes réfléchissantes
- Imperméabilité : 10.000 mm
- Coloris : Rose/Fushia en France. Existe aussi en bleu et en violet à l’étranger.
- Taille : XS à L
- Existe en version homme
- Poids : 480 g en taille M
- Prix : 329 €
La membrane NeoShell est La grande nouveauté proposée par Polactec. L’objectif de cette nouvelle technologie : améliorer la respirabilité dans un domaine où l’imperméabilité est déjà parfaitement maîtrisée.
La veste Rab Stretch Neo Women utilise cette avancée afin de maximiser le confort en augmentant la respirabilité et le maintien de 100% étanchéité. Le tissu coupe-vent offre la ventilation et respirabilité d’une softshell avec l’étanchéité d’une hardshell.
Test terrain
Côté fiabilité
Imperméabilité : les conditions favorables rencontrées durant ce raid ne m’ont pas permis de tester dignement le niveau d’imperméabilité de la veste. Seuls deux jours ont été blancs et humides, me permettant de constater rapidement son efficacité. Aucune humidité notée à l’intérieur de la veste (les sous-couches étaient parfaitement sèches) et les objets maintenus dans les poches intérieures, notamment des mouchoirs sont restés également secs. Reste à savoir si les données d’imperméabilité (10 000 Schmerber) sont suffisant en cas de gros intempéries prolongées…
Respirabilité : plusieurs heures de ski quotidien en tirant une pulka d’une quarantaine de kilos nécessitent d’importants efforts et une montée en température inévitable. Malgré cela, mes couches intermédiaires sont toujours à sec, même après 7 heures de raid. Seul mon sous-vêtement technique en contact direct avec la peau a fini par conserver une légère humidité au bout de 10 jours. Autre constat au niveau de la ceinture maintenant la pulka, très peu de transpiration malgré un frottement intense permanent. Je n’ai eu à ouvrir ma veste qu’une seule fois lors d’une montée de col avec un grand soleil. La membrane n’étant pas en cause mais plutôt le nombre de couches totales pour une température exceptionnellement plus clémente.
A noter qu’il n’y a pas de zip sous les aisselles mais compte tenu de la respirabilité, cela ne pose aucun problème. Au contraire, dans des conditions de froid extrême, cela évite même toute déperdition de chaleur, notamment en cas de défaillance des fermetures.
Coupe-vent : l’effet coupe-vent est excellent. Lors d’une journée entière passée sur la banquise avec d’importantes rafales, j’ai très peu ressenti de sensation de vent. Le niveau de chaleur est en revanche limité mais les couches intérieures sont alors là pour compléter.
Côté confort
La veste est souple et agréable au toucher. Son tissu stretch ajoute au bien-être et à l’aisance de mouvement et permet d’accueillir confortablement le nombre de sous-couches adéquates.
Le col montant doublé de microfibre assure une protecteur très agréable en cas de vent. Cependant, ce confort s’avère problématique en cas de respiration intense. Durant le raid, l’effort réalisé a entraîné une importante respiration dans le col et en présence d’équipements contre le froid, a contribué à intensifier la buée émise. Excepté en ouvrant légèrement la veste, il n’est pas possible de ne pas avoir cette barrière protectrice. Il m’a donc fallu l’ouvrir, provoquant ainsi une abrasion de la peau du menton. La présence du velours limite toutefois la gêne occasionnée.
La présence d’une zone semi-rigide sur la partie frontale de la capuche (zone située au-dessus des yeux quand la capuche est en place) offre une meilleure résistance au vent et limite très fortement tout déperlement de neige au niveau du visage.
Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l’arrivée sur leur site). Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Le top de nos partenaires pour vous équiper :
- Alltricks : BlackWeek sur plus de 22 000 produits
- CimAlp : Jusqu’à -40% sur les vestes techniques et les doudounes jusqu’au 18 novembre
- Direct-Running : Before Black Friday – jusqu’à-70%
- Ekosport : 20€ offert par tranche de 100€ d’achat
- I-Run : Running Weeks. Jusqu’à -40% sur le site
- Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants.
- Lyophilise & Co : Lyofolies jusqu’à -15%
- Snowleader, The Reblochon Company : C’est la rentrée, -15% supplémentaire sur tout les accessoires snow
- Trekkinn : 10 000 bons plans
Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :
- Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
- Atalante (Spécialiste du voyage d’aventure, de la randonnée et du trek)
- La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
- Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
- Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l’esprit Travelbase)
Les manches sont relativement longues, assurant des mouvements facilités et un maintien de la veste par-dessus les gants sans problème.
Côté praticité
L’ensemble des poches est volumineux. Les deux poches frontales sont pertinemment placées le long de la fermeture centrale. On peut ainsi y accéder facilement en tout temps. Pas de gêne par les bretelles du sac à dos ni par le baudrier tenant la pulka.
Par contre, ce positionnement ne permet pas de mettre les mains dans les poches comme chauffe-main. Dans les conditions d’un raid à ski, cela n’est pas un inconvénient, les gants étant obligatoires et les mains toujours en action. En revanche, c’est moins adéquat en randonnée classique ou en mode urbain.
L’intérieur des deux poches extérieures est imperméable afin de ne pas perdre la chaleur lors de leur ouverture ou encore mouiller ses gants ou toute autre chose conservée à l’intérieur. Quant aux poches intérieures, en maille, elles permettent de voir à l’intérieur. Aussi, placées au niveau du corps, elles assurent un maintien de chaleur optimal pour les produits placés dedans. J’ai ainsi pu maintenir mes lingettes non gelées ainsi que « décongeler » mes barres chocolatées et mes morceaux de fromage.
Côté fermeture, il y a une marge d’amélioration de la prise en main. Surtout dans des conditions de froid extrême nécessitant le port de gants/moufles permanent.
Une fermeture à deux sens pourrait être aussi pertinente pour bien voir le mouvement car en cas d’utilisation de nombreux accessoires (masque, masque néoprène, tour de cou…), il est très délicat de voir ce que l’on fait. On tâtonne sévère.
Les fermetures éclairs sont très résistantes. Malgré le froid intense et donc du gèle, elles ont parfois eu du mal à fonctionner mais non jamais sauté ou craqué.
La fermeture à pression en bas de la fermeture centrale est inutile.
La présence de nombreux cordons de serrage permet de limiter les entrées d’air (tête, cou, taille) et offre un ajustement au plus près sur une quantité non négligeable de matériel utilisé (bonnet, masque néoprène, tour de cou au niveau de la tête mais aussi sous-couches au niveau du corps). Comme les fermetures, la prise en main des deux bouts des cordons de serrage n’est pas aisée dans des conditions polaires en présence de gros gants ou moufles.
Les velcros au niveau des poignées sont sans conteste pratiques et facilement accessibles bien que leur largeur limitée puisse surprendre de prime abord. On peut les mettre et ôter avec de gros gants sans problème. Leur maintien est important, ils ne lâchent pas malgré les frottements intenses des moufles et le passage réguliers des dragonnes.
Verdict
Points forts
- Respirabilité
- Imperméabilité
- Coupe-vent
- Confort de portage
Points faibles
- Prise en main des fermetures avec des gros gants
- Col montant gênant pour une ventilation optimale en conditions extrêmes
- Pas de zip de ventilation sous les bras (cela peut avoir son importance pour des trekkings ou des raids en zone plus chaude)
Note
- Qualité de fabrication : 9/10
- Confort / praticité : 8/10
- Imperméabilité : 9/10
- Respirabilité : 9/10
- Coupe-vent : 10/10
- Poids : 5/10
- Note globale : 49/60
- Rapport qualité / prix : 49/329*100=14,89
Conclusion
La veste Rab Neo Stretch offre un haut niveau de performance pour un excellent prix. Elle permet de rester au sec et à l’abri du vent avec un niveau de confort honorable et avec une liberté de mouvement fantastique.
Plus d’infos : www.rab.uk.com
Voir le tableau comparatif des vestes de randonnée testées.
Mon avis
L’important n’est pas la fin en soi mais le chemin y menant… D’où la rando ! Alors, quand en plus, c’est "rewarding", rien de tel que le trek !
En historique, le chemin de l’Inca (du temps où on pouvait le faire en autonome sur 4 jours), celui de Choquequirao (parce que celui de l’Inca est maintenant fliqué), les Flinders Rangers, le Lanmanalauggar – Skodafoss, le Spitzberg en raid à ski et pleins d’autres plus ou moins intenses !
A venir, il faudra bien un jour que je me mette à Saint Jacques de Compostelle. Et tant d’autres qui me viennent à l’esprit chaque jour !