Avec plus de 5000 km de sentiers balisés sur l’espace Savoie Mont-Blanc, la Savoie et la Haute-Savoie constituent l’un des plus grands territoires de randonnée au monde. Du Chablais à la Vanoise, Des Bauges au massif du Mont-Blanc.
Pierig, de l’association Penn Ar Trek, répond à mon invitation et m’accompagne pour le Tour des Aiguille Rouges entre les massifs du Mont-Blanc et les Aravis. Une randonnée de 4 jours au cœur d’un écosystème époustouflant que nous avons réalisé en bivouac en mangeant le soir dans les refuges.
Le Tour des Aiguilles Rouges : un environnement exceptionnel au cœur de trois réserves naturelles
Situé entre le Mont-Blanc dont il est séparé par la vallée de l’Arve et le Haut-Giffre, le massif des Aiguilles Rouges en Haute-Savoie est tout simplement l’un des plus beaux des Alpes. Il surplombe d’un côté Chamonix, de l’autre, il plonge vers Passy.
N’ayons pas peur de le dire, le tour des Aiguilles Rouges est l’une des plus belles randonnées du Pays du Mont Blanc : vue panoramique époustouflante, extrême variété des paysages, environnement sauvage et préservée.
Le massif des Aiguilles Rouges se trouve au cœur de trois réserves naturelles : la réserve naturelle des Aiguilles Rouges, celle de Passy et du Vallon de Bérard.
Lacs d’altitude, glaciers, grande variété de roches, flore à tous les étages alpins et faune abondante avec plein de marmottes, chamois, bouquetins à observer font du Tour des Aiguilles Rouges un grand must des randonnées itinérantes dans les Alpes.
Col des Montets – Refuge du lac Blanc
+ 981 m / – 72 m 3h00Pierig passe me prendre à la gare de Chamonix. Nous montons au col des Montets (1461 m). Il y gare sa voiture. Nous préparons les sacs et remplissons les gourdes à la Maison de la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, point de départ de notre tour des Aiguilles Rouges.
Le sentier annonce de suite la couleur. C’est très raide sur 350 m de dénivelé. Il fait lourd. Nous ne tardons pas à transpirer.
Face à nous le massif du Mont-Blanc est recouvert d’un épais coton blanc. Nous distinguons quand même le bas du glacier d’Argentière. Imposante masse de glace, il perd néanmoins chaque année de son importance. Selon le laboratoire de glaciologie de Grenoble, l’épaisseur moyenne du glacier d’Argentière diminue de 60 cm par an depuis 30 ans, et cette fonte a même atteint 2,65 m en 2009. Voilà qui fait peur.
Je m’apprête à prendre une photo du glacier d’Argentière quand une étagne, la femelle du bouquetin s’arrête sur un promontoire rocheux face à lui. Le capra ibex ne semble pas effrayer le moins du monde par notre présence. Je le photographie quelques instants. Il passera même à moins de deux mètres de nous. La chèvre sauvage qu’est le bouquetin serait-elle presque apprivoisée au sein de la réserve naturelle des Aiguilles Rouges ?
Nous reprenons la grimpette. La pente est plus douce. Nous passons des ruines. A la Tête-aux-vents (2130 m), nous ne voyons pas grand chose. Le panorama sur le massif du Mont-Blanc est bouché. Nous continuons jusqu’au lac supérieur des Chéserys (2216 m) où nous avions évoqué la possibilité de planter la tente. Le seul véritablement emplacement de bivouac est déjà pris. Pierrig s’en inquiète car pour lui, nous allons être obligé de planter au milieu des caillasses si on bivouaque près du lac Blanc. Il n’y a pas de place, nous devons poursuivre.
La montée se poursuit au dessus des lacs de Chéserys. Un court passage un peu raide et potentiellement glissant est équipé d’échelles. Nous arrivons rapidement au refuge du lac Blanc (ouvert du 15 juin à fin septembre – 04 50 47 24 49). Un premier refuge fut bâti en 1939 et disparu sous une avalanche en 1986 ; l’actuel refuge fut inauguré en 1991 et construit par son gardien Jean-Claude Sage.
Un peu fatigué, Pierig reste devant le refuge et se renseigne sur l’heure du dîner pendant que je pars chercher un emplacement de bivouac. La neige et la glace sont encore bien présentes autour du lac. Nous montons les tentes sur un plan d’herbes à peu près plat au dessus du lac. Pendant le dîner, la pluie se met à tomber. Un arc-en-ciel apparaît en surimpression de la mer de glace. La nature réserve de belles surprises comme ce bouquetin qui passe tranquillement devant Pierrig.
En toute fin de journée, les nuages se décrochent des sommets du massif du Mont-Blanc. Le ciel prend des teintes rosées. Le panorama s‘ouvre enfin de l’Aiguille du Tour (3542 m) et son glacier où je suis passé lors de ma Haute Route entre Chamonix et Zermatt au Dôme du goûter (4304 m). Entre les deux, l’Aiguille du Midi (3842 m) dont on aperçoit les antennes de télécommunication et le Mont-Blanc (4810 m) se dévoilent quelques instants avant de s’enfouir définitivement sous les épais nuages. Il est temps de se glisser dans le sac de couchage, d’autant que le froid s’installe.
ATTENTION : Le refuge du Lac Blanc interdit désormais le bivouac à proximité du refuge. L’option est alors de planter la tente aux lacs de Chèserys.
Refuge du lac Blanc – Refuge Bellachat
+ 1179 m / – 860 m 7h00La nuit n’a pas été excellente. Le froid s’est invité au petit matin. Le tapis de sol de la tente et le matelas que je teste ne se sont pas montrés suffisamment isolants.
Après avoir quitté le refuge du lac Blanc, deux options s’offrent à nous : passer par le chemin en balcon par le refuge de la Flégère ou emprunter le sentier plus alpin qui monte au col de la Glière. La météo semblant vouloir se maintenir, nous optons pour la seconde possibilité et prenons la direction de l’Index.
Le sentier monte en balcon au dessus de la vallée de l’Arve jusqu’au télécabine de l’Index (2385 m). Nous y faisons une courte halte. Pierrig sent le besoin de manger une barre de céréales. On redémarre, on passe le col du Fouet (2344 m) non loin de là. Le chemin descend quelque peu vers Chamonix et remonte la combe qui conduit au col de la Glière. Avec 16kg sur le dos, la pente paraît bien raide. Avant d’atteindre le col, un passage est équipé de main-courantes. Nous jonglons avec les névés avant d’atteindre le col (2461 m) où nous rencontrons un groupe de 6 randonneurs qui ont passé la nuit précédente au refuge du lac Blanc.
Nous en profitons pour casser la croûte devant les chocards à bec jaune qui attendent impatiemment les miettes de notre pique-nique. Sous le col de la Glière, le lac Cornu habituellement d’un bleu méditerranéen, est encore enfoui sous la glace. En toile de fond, le rocher des Fiz en impose. C’est à son pied que nous allons demain.
Le sentier se poursuit sous l’aiguille Pourrie (2561 m) et arrive au col du lac Cornu (2406 m). A partir de là démarre une longue descente sur un très bon sentier jusqu’à Plan Praz. Nous allons jusqu’ à un bistrot face à la gare (1999 m), buvons un coup.
La suite de l’itinéraire devait normalement nous conduire à Plan Lachat (1600 m). Mais descendre encore 300 mètres pour ensuite remonter 500 mètres ne nous enchante guère. D’autres options s’offrent à nous. Prendre le télécabine du Brévent et finir en balcon. C’est l’option fainéant avec seulement 45 minutes de marche. Ou monter au Brévent par les pistes de ski et rejoindre le refuge de Bellachat. C’est finalement pour cette solution que nous allons opter.
Nous revenons sur nos pas, presque à la hauteur du téléski du stade et remontons la piste de ski, bien raide sur ses premiers hectomètres. La pluie ne tarde pas à s’inviter au menu mais elle restera de faible intensité. Avant de déboucher sur la crête, de gros névés bien raides sont à passer. Ils ne sont pas en glace et nous passons sans difficulté.
Sur la crête, nous bifurquons vers l’ouest en direction du Brévent et descendons en direction du lac de Brévent que nous laissons ensuite de côté pour prendre la direction du refuge de Bellachat. Sur les hauteurs de la cabane de montagne, chamois et marmottes fréquentent les lieux. Nombreux sont nos arrêts pour profiter du spectacle de la nature.
Le refuge de Bellachat (2136 m), de par son nom évoque un alpage perché sur la montagne. Pendant longtemps, les lieux servirent de buvette et d’étape pour les caravanes de mulets qui montaient au Brévent. En 1980, la bâtisse fut reconstruite comme refuge. Paulette et sa fille Annie accueillent les randonneurs et grimpeurs depuis l’ouverture du refuge. Et elles savent instaurer une ambiance conviviale et chaleureuse. La terrasse est un exceptionnel panorama sur le toit de l’Europe. Manque de chance pour nous, tous les sommets resteront à couvert sauf l’Aiguille du midi qui finira par se frayer une chemin à travers les nuages une fois le soleil couché. Le refuge est ouvert du 25 juin au 15 septembre (Tel : 04 50 53 43 23 – refuge.bellachat[at]gmail.com).
Refuge Bellachat – Refuge Moëde Anterne
+ 744 m / – 903 m 5h00La nuit à l’intérieur de la petite tente Nemo Gogo LE a été meilleure qu’hier. Plus chaude avec une petite brise montagnarde. A mon réveil à 6h30, le ciel est complètement bouché.
Une fois pris le petit-déjeuner et les tentes pliées, nous reprenons la même portion d’itinéraire que la veille en suivant les traces du GR5. Nous retournons au pied du Brévent mais contrairement à hier c’est en montant. C’est dingue comme on oublie vite la pente en descendant.
Un peu avant le col du Brévent (2368 m), passage par deux échelles. Le col est sous la neige. Les traces vers le refuge de Moëde Anterne ne sont pas visibles. Nous bifurquons nord ouest et entamons la descente vers les ruines des chalets d’Arlevé (1865 m). En chemin, quelques marmottes se laissent observer à distance respectable. Je les ai repéré grâce à leur sifflement strident, ce qui leur vaut parfois le nom de siffleur.
Dans la descente, je découvre un magnifique panorama sur le rocher des Fiz. Le paysage change du tout au tout avec nos deux premières journées de randonnée. Le vert est à l’honneur. Le printemps semble avoir été pluvieux. Et la roche aussi diffère. Nous laissons le gneiss et ses teintes rougeâtres derrière nous pour nous diriger vers le schiste et sa couleur plus grisée.
Lorsque nous sortons les pique-niques, la pluie se met à tomber, d’abord doucement puis assez énergiquement. Nous plions bagages et repartons. Nous passons le pont d’Arlevé (1587 m) et finissons le repas sous le feuillage d’un arbre. Nous sommes au cœur de la vallée de la Diosaz dont le torrent prend sa source au Mont Buet dans la commune de Passy avant de traverser les communes de Chamonix-Mont-Blanc et des Houches. Dans la partie aval, la vallée est très profonde et forme des gorges spectaculaires très prisées.
Pour nous, il n’est pas question de descendre la vallée mais de monter au refuge de Moëde Anterne. Le sentier est excellent. La pluie s’arrête. Nous pouvons ranger les vestes imperméables dans le sac à dos. Nous entrons dans la réserve naturelle de Passy. D’une superficie de 1717 hectares, elle a été créée pour protéger l’espace naturelle autour des rochers des Fiz. Le randonneur qui s’y aventure en silence pourra surprendre une faune très variée : gélinotte, chamois, bouquetin, lièvre variable, lagopède alpin, hermine, tétras-lyre, marmotte, merle de roche…
Nous arrivons assez tôt au refuge de Moëde Anterne (04 50 78 02 09 ou 06 09 42 42 34 hors saison, 04 50 93 60 43 en saison). Situé à 1996 m au pied du rocher des Fiz, il offre un magnifique panorama sur les fonds de Moëde et l’aiguille du Belvédère. Par beau temps, on aperçoit même le Mont-Blanc. Le nouveau refuge a été érigé juste à côté de l’ancien construit en 1898 pour la chasse aux chamois. Près du refuge, le lac de Pormenaz et ses environs reposent sur des couches de houilles, une roche carbonée sédimentaire. Pas étonnant alors de voir ce paysage de tourbière tout autour du refuge.
En fin de journée, des amis avec qui j’ai marché dans le massif du Siroua au Maroc me rendent visite. Une très belle soirée.
Refuge Moëde Anterne – col des Montets
+ 981 m / – 1537 m 7h00Il a plu une grande partie de la nuit ; des orages ont même éclaté. Si la tente Nemo Gogo LE que je teste n’a pas percé, des gouttelettes de condensation n’ont pas arrêtés de tomber de la toile avec la force de la pluie. Bref, une nuit en demi-teinte ! Pierig n’a pas eu ce même souci avec sa tente Akto de la marque suédoise Hilleberg.
Nous partons un peu tard, le temps de plier tout le bivouac. Il pleut toujours quand nous quittons le refuge Moëde Anterne. A la balise Nant de Moëde, deux itinéraires permettent de rejoindre le col de Salenton. L’un par le sentier du GRP du Pays du Mont-Blanc, l’autre bien moins marqué au cœur de la Réserve Naturelle de Passy. Le second est selon nos sources une meilleure option pour voir la faune, le chamois en particulier. D’épais nuages nous envahissent. Nous restons donc sur le sentier principal.
Le sentier remonte le vallon de la Diosaz et descend jusqu’au ruines des chalets d’Ecuelle (1904 m). Nous observerons un chamois gambader à travers les rhododendrons. Le chemin poursuit sa descente jusqu’au chalets de Villy (1885 m). C’est une cabane privée non gardée qui permet d’accueillir 6 personnes. Elle est en très bon état mais on ne peut pas la chauffer. Pierrig l’a déjà utilisé il y a quelques années après s’être égaré dans la descente du Mont Buet.
L’itinéraire se met sérieusement à grimper après la cabane sur un terrain spongieux. Quelques marmottes se laissent observer de loin. De trop loin, inutile de sortir l’appareil photo. Le sentier monte en lacets sous les contreforts du Mont Buet et rejoint le col de Salenton à 2526 mètres. Le vent est violent. Nous nous mettons à l’abri derrière l’énorme cairn et mangeons un peu. D’ici, nous avions l’option de monter au Mont Buet (environ 3h00 aller-retour). Aussi appelé le Mont-Blanc des Dames, le Buet a pourtant été gravi la première fois par les frères Deluc le 20 septembre 1770. On considère cette course comme la première ascension en haute montagne dans les Alpes. Nous n’irons pas tâtonner le sommet. La météo est trop instable.
Nous descendons donc dans le vallon de Bérard par un énorme névé. Un bouquetin s’y balade mais décampe quand il nous voit approcher. La descente jusqu’au refuge de la Pierre à Bérard (1924 m) est fastidieuse. Le balisage est moins précis mais surtout les blocs de pierre et les pierriers ne sont pas très agréables à la longue.
Au refuge (réservation obligatoire au 04 50 54 62 08), on nous laisse pique-niquer sur les tables extérieures tout en prenant de quoi nous rafraîchir. Une tarte aux myrtilles viendra compléter le pique-nique mais elle n’est pas terrible.
On ne traîne pas trop et on rejoint la cascade de Bérard en roue libre en un peu plus d’une heure en se prenant au passage de belles saucées. Court passage en sous-bois avant de rejoindre le col des Montets, point de départ et d’arrivée de mon tour des Aiguilles Rouges.
Informations pratiques du tour des Aiguilles Rouges
Comment y aller ?
En voiture
Accès direct par l’Autoroute Blanche reliée au réseau autoroutier européen jusqu’à Chamonix, puis RD 1506 direction Vallorcine et se garer au col des Montets.
En train/bus
TGV jusqu’à Saint-Gervais Les Bains puis Express Saint-Gervais-Chamonix. Prendre ensuite le Chamonix Bus n°21 et descendre au col des Montets.
Quand s’y rendre ?
Le tour des Aiguilles Rouges est réalisable du printemps à l’automne en fonction des conditions de neige. Mais plus spécifiquement du 15 juin au 30 septembre, dates d’ouverture des refuges.
Difficultés
Le Tour des Aiguilles Rouges ne présente aucune difficultés techniques hormis deux courts passages d’échelles ou de main-courantes.
Pour bons marcheurs sachant randonner 7h00 et monter 1 000 mètres par jour.
Balisage, cartes et topo-guide
Balisage départemental, GRP, GR©, Espace Mont Blanc et cairns de très bonnes qualités hormis sous le col de Salenton où les indications sont plus espacées.
La Fédération de Randonnée Pédestre édite un topo-guide reprenant l’itinéraire : Tour Pédestre du Pays du Mont-Blanc.
L’itinéraire couvre deux cartes IGN Top 25 : 3630 OT et 3530 ET.
Les refuges sur le tour des Aiguilles Rouges
Nous avons passé nos nuits en bivouac près des refuges tout en bénéficiant du dîner et du petit-déjeuner des établissements afin de réduire le poids de notre sac à dos tout en testant les tentes Nemo Gogo LE et Hilleberg Akto. Vous pouvez tout aussi bien dormir en refuge.
Refuge du lac Blanc
Altitude : 2355 m
Nombre de place : 30 couchages
Dates d’ouverture : 15 juin au 30 septembre
Tél. 04 50 53 49 14 (refuge) – Tél. 04 50 47 24 49 (gardien)
Refuge Bellachat
Altitude : 2136 m
Nombre de place : 30 couchages
Dates d’ouverture : 25 juin au 15 septembre
Tél. 04 50 53 43 23 (refuge) – Tél. 04 50 53 46 99 (hors saison)
Refuge Moëde Anterne
Altitude : 1996 m
Nombre de place : 120 couchages
Dates d’ouverture : 15 juin au 30 septembre
Tél. 04 50 93 60 43 – Tél. 06 09 42 42 34 (hors saison)
Refuge de la Pierre à Bérard
Altitude : 1924 m
Nombre de place : 40 couchages
Dates d’ouverture : 15 juin au 30 septembre
Tel : 04 50 54 62 08
Liens utiles
- http://www.savoie-mont-blanc.com/ : le site qui regroupe les CDT des départements de Savoie et de Haute-Savoie. On y trouve des tas d’informations pratiques pour préparer son séjour en montagne.
- http://www.chamonix.com : le site de l’office de tourisme de Chamonix. A la fois espace de découverte et guide pratique, il regroupe aussi les temps forts de la station.
- http://www.passy-mont-blanc.com : Camp de base de l’office de tourisme de Passy, le site internet est un lieu de ressources pour préparer et réserver ses vacances actives à Passy.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
Enfin , je peux poser mes questions ….LOL ;
Merci de votre patience . Bon je résume … je compte faire le tour des aiguilles rouges début août avec mon fils de 17 ans . PLusieurs questions me viennent à l’esprit . Ce tour présente t il des diffcultés majeures ? Nous comptons le faire en 5 étapes , Col des montets vers la Flégère , De là vers le Bellachat , Moede Anterne , La pierre à bérard , et retour aux montets …. une moyenne de 12 km par jour . Entre la Flégère et le Bellachat je vois que vous êtes passés par le haut plutôt que par le bas et le balcon , ce qui est plus rnetable niveau dénivelé 🙂 , ce passage est il diffcile ? Pour ce qui est du refuge du Bellachat , je suis tombé sur un commentaire disant que le gérant était très désagréable et n’autorisait pas le bivouac près du refuge , d’ailleurs sur certains sites il est indiqué bivouac interdit pour le Bellachat , qu’en est il vraiment ? Peut on bivouquer partout aux aiguilles rouges ? Voilà … je suis un peu stressé puisque ec sera la première fois avec mon fils et je ne veux pas me mettre dans la galère …LOL . un grand merci d’avance pour vos infos .
Bonjour nous avons appelé l’Office de tourisme , ils nous ont dit qu’on pouvait camper Où on voulait du moment du coucher de soleil au lever du soleil. Pas possibilité de camping au lac Blanc.
Hedia,
On parle de bivouac, pas de camping dans ce cas là. Je le précise car la règlementation est différente.
Concernant le bivouac au lac Blanc, le terrain est privé et ce sont donc les gardiens qui décident de l’autorisation ou non. Il semblerait que la règle ait changé (confirmé récemment quand j’y suis passé). En bivouac, l’option est de dormir aux lacs des Chéserys.
Bonjour Christophe,
Je réponds aux différents points :
“Ce tour présente t il des difficultés majeures ?” Non. C’est un itinéraire de randonnée sur sentier. Idem pour l’étape jusque Bellachat.
“Pour ce qui est du refuge du Bellachat , je suis tombé sur un commentaire disant que le gérant était très désagréable et n’autorisait pas le bivouac près du refuge.”
Lors de mon passage, les gardiens étaient sympas. Lunatiques ? J’en sais rien.
Nous n’avons pas eu de souci pour le bivouac. Nous étions à environ 200/300 m du refuge (de mémoire). Il faut dire qu’on a pris aussi notre repas le soir au refuge. ça peut aider à mieux accepter… Mais effectivement autour du refuge, cela semble interdit. Arrêtez-vous au refuge. Buvez un coup et posez la question aux gardiens où vous avez le droit de poser votre tente.
Aux Aiguilles Rouges, on est soumis au règlement de la réserve naturelle : http://rnaiguillesrouges.org/reserve.html.
Voilà, j’espère vous avoir aidé 🙂
Bonjour Greg,
Merci pour cet article bien détaillé ( que je lis bien longtemps après sa rédaction :D)
Je souhaiterais effectuer cette rando, du 12 au 18 Octobre et éventuellement monter le Mont Bluet or….je ne me rends pas compte du risque que présente la neige à cette période. Sachant que cela sera une rando en itinérance (bivouac car par de refuge ouvert à cette période). Peux-tu me conseiller à ce sujet ?
De même, quelles sont les possibilités de ravitaillement en eau ?
Merci et bonne journée !
Le mieux est de se renseigner juste avant de partir sur la météo en téléphonant par exemple à l’office de tourisme de Chamonix.
La neige complique la randonnée : terrain plus compliqué, froid, votre matériel est-il adapté ? Je pense aux chaussures, à la tente aussi, etc…
bonjour,
Les 2 passages techniques sont ils franchissables si on est sujet au vertige ? Auriez vous des photos des fameux passages ?
Merci
Bonjour Nathalie,
De mémoire, oui (ayant moins aussi le vertige)
Bonjour Grégory,
C’est une randonnée au top ! Je recommande vivement. Nous l’avons faite en juin 2019 pour se mettre au trekking et ce fut une superbe expérience.
J’ajouterais quelques conseils :
– Attention à la neige pour le passage des cols en début de saison, notamment le col de la Glière avec pas mal de chute de pierres. Nous avons préféré redescendre et rattraper le tour du Mont Blanc jusqu’à Planpraz.
– Ne pas sous estimer la deuxième journée, particulièrement longue.
Bonne randonnée !
Salut Clément. Merci pour ton petit mot. En début de saison, toutes les faces nord dans les Alpes du nord sont sujettes au névé. C’est normal.
Oui, c’est vrai, la seconde journée est un peu longue mais franchement, elle vaut le coup 🙂
Le prochain trek sera où ?
Oui, je l’ai bien compris maintenant, mais comme on s’est fait avoir (et on n’était pas les seuls), je voulais en faire part. En effet, c’est un mal pour un bien cette deuxième journée. En plus, l’accueil au refuge de Bellachat était parfaite !
Prochain trek autour du Mont Thabor, si tout ce passe bien.
Bonjour !
Je tiens juste à prévenir, rendu au col de la gliere 15mn après l’index, le passage y est très dangereux. Mieux vaux pas y passer au moin jusqu’à mi juillet voir fin juillet cette année. Mon collègue s’est blessé et
Nous avons dû rebrousser chemin! Même si la
Neige recouvre les sentiers, Le passage est apparament possible plus bas avant l’index comme indiqué dans les explications.
Bon trek !!
Merci Theo pour l’info. Chaque année, il faut être vigilant en début de saison avec les cols d’altitude à cause des névés ou encore des avalanches. Tu y es passé quand ?
Merci beaucoup pour cette info!
Comme vous etes passé récemment, pouvez-vous m’indiquer ce qu’il en est des refuges, les infos que j’ai reçues ne sont pas claires, l’un d’eux m’a indiqué ne pas prendre de réservation mais j’ignore du coup si le bivouac reste possible. Quelqu’un en sait-il plus?
Merci,
Florence
Les refuges sont les plus à même de vous répondre quant aux règles mises en place avec la covid-19. Pour ce qui est du bivouac, il ne me semble pas que les règles aient changé.
Aujourd’hui même !
Bonjour,
J’aimerais faire ce trek vers fin octobre, je suppose qu’il y aura de la neige. est ce que la neige représente une plus grande difficulté, mise à part le froid. Faut-il prévoir des raquettes ?
Merci
Il peut potentiellement avoir de la neige mi-octobre. S’il y en a mieux vaut bien s’équiper : paire de bâtons avec rondelles hivernales, crampons voire piolets si les conditions sont en glace (ce qui peut arriver au petit matin à cette époque de l’année).
Bonjour Gregory ,
Je souchèterai avoir ton avis sur le tour des aiguilles rouges .
Pouvons nous effectuer le tour dans le sens inverse ce que tu as fait ?
En effet , mi juin le refuge du lac blanc est de belachat ne sont malheureusement pas encore ouvert .
Voici ce que nous souhaitons planifier après avoir appeler les différents refuges pour s’assurer de leur ouvertures .
Col des montets / la pierre a berard
La pierre a berard / Moëde Anterne
Moëde Anterne / la flegere
La flegere / col des montets .
Je te remercie par avance pour tes réponses qui nous seront très précieuse
A bientôt
Mehdi
Salut Medhi,
Peu importe le sens. Attends toi par contre à avoir pas mal de névé à la mi-juin, notamment dans les faces nord (ce n’est pas un hasard si les refuges sont fermés avant cette date). Concernant ton itinéraire, je ne peux me prononcer. Je t’invite à réaliser ta trace gpx sur un outil comme https://www.visugpx.com/editgpx/. Cela te permettra de connaître les dénivelés et la distance de façon journalière.
Bonjour mehdi je souhaiterai faire le tour également en sens inverse car le refuge du lac blanc est complet pour le 1er jour et libre pour le dernier.
serait il possible de savoir si vous l’avez fait et ce que ça a donné en terme de dénivelé et de temps….
merci pour votre retour
Pour cela, rien de plus simple. Télécharge la trace GPs en haut de page et à l’aide d’un outil GPS comme Visu GPX, inverse la trace 🙂
Salut,
Finalement, nous avons changé nos plans l’an dernier, car 2 refuges étaient fermé.
Nous nous sommes re dirigé vers le tour des Fizs qui était magnifique.
Bon trek à vous
Cette année par contre nous sommes sur le tour des aiguilles rouges.
Mais le refuge de Bellachat est fermé.
Gregory, aurais-tu une idée de logement entre le refuge du lac blanc et Moede Anterne ?
Je te remercie
Non je ne vois pas. Le refuge Bellachat est fermé jusque quand ?
Il est fermé jusqu’au 25 juin.
La solution serait de descendre avec le téléphérique de la Flegere à Chamonix et remonter le lendemain matin.
Ou bivouaquer dans le secteur de Bellachat..
Bonjour Nous aimerions faire cette rando en 4 jours plutot que 3 jours, est ce qu’il y a des emplacement de camping entre refuge lac blanc et Bellachat
histoire de faire cette étape en 2 jours
Merci
Bonjour Gregory,
Est-ce que ce trek est réalisable pour une femme seule? Quelles sont les possibilités de ravitaillement en eau et nourriture sur le trajet ?
Merci beaucoup pour cet article et pour vos conseils !
Laëtitia
Bonjour Laëtitia,
Le sexe n’a rien à voir dans la possibilité ou non de faire une randonnée. D’une façon générale, il est toujours plus prudent de partir marcher à deux ou plus. Mais oui, le Tour des Aiguilles Rouges est parfaitement réalisable par un ou une randonneuse en solo.
Pas de ravitaillement en nourriture sur le chemin hormis dans les refuges. Pour l’eau, il y a les rivières et les lacs en utilisant des pastilles micropur ou encore mieux un filtre type Befree https://www.i-trekkings.net/test-outdoor/test-gourde-filtrante-katadyn-befree-1-0-l/
Voir à ce sujet notre dossier sur le traitement et la filtration de l’eau en randonnée : https://www.i-trekkings.net/articles-outdoor/guide-pour-traiter-et-filtrer-leau-en-randonnee/.
Bonne rando 🙂
Bonjour
Je vois qu’il y a des passages assez blanc ^^
Je me pose donc la question de savoir, quels matériels supplémentaires faut pour ce genre de rando’ comparé à une sortie plus ” classique ” ?
Bonjour Nicolas,
Des “parties blanches” ? C’est-à-dire ? Il ne faut rien d’autres que son matos classique pour randonner sauf en début de saison ou bâtons voire piolet peuvent servir pour passer les gros névés.
Je voulais dire enneigé
De bonnes chaussures de rando en début de saison (mid ou haute) et une paire de bâtons suffiront pour passer les cols s’ils ne sont pas verglacés (sinon piolet / crampons).
Bonjour,
Super article, ça ma donné envie de le faire l’été prochain. Ce sera mon 2eme trekk en montagne. Au niveau de l’équipement j’ai du mal à évaluer, veste de pluie ? pantalon de pluie ou déperlant, comment êtiez vous équipé. je le ferai en dormant en refuge.
Bonjour Jean-François,
Il faut l’équipement classique pour une rando en montagne. Vous pouvez vous inspirer de cet article https://www.i-trekkings.net/articles-outdoor/comment-faire-un-sac-a-dos-leger/. Pas besoin de pantalon pour la pluie à mon sens sauf si les prévisions sont vraiment pourris et que vous y aller quand même. Mieux vaut un pantalon léger qui sèche rapidement.
Vous trouverez dans notre rubrique “Conseils” de nombreux articles pratiques qui vous aideront dans vos futures randos : https://www.i-trekkings.net/cat-articles/conseils-sur-la-randonnee-le-materiel-et-l-outdoor/
Merci pour ce bel article dont nous nous sommes inspirés pour boucler notre tour des aiguilles rouges. Nous y prenant un peu au dernier moment, nous l’avons adapté en fonction des places disponibles dans les refuges ce qui a donné :
J1 : Le Buet – refuge de la Flégère en passant par le lac blanc
J2 : Refuge de la Flègère – Refuge des Méandres en passant par les auguillettes des Houches
J3 : Refuge des Méandres – Refuge de Moede -Anterne en passant par la pointe de Pormenaz
J4 : Refuge de Moede -Anterne _ Le Buet par le col de Salençon
On a adoré !
Merci Benoit pour ton retour. Effectivement, tu as un peu modifié le parcours. Tu as les D+/D- et distance pour chaque étape ?
Les voici avec qlq remarques :
J1 : 10km, D+ 1000m, D- 530m
L’intérêt de partir du Buet permet de s’échauffer avant la grosse montée qui débute au col des Montets
J2 : 16.5km, D+ 885m, D- 1620m
Le passage entre le Brévend et les aiguillettes des Houches est très bucolique. Par contre la descente jusqu’aux Houches éprouvante
J3 : 16.7km, D+ 1720m, D- 880m
La forêt entre les Houches et Servoz est très belle. La montée au sommet de la pointe de Pormenaz n’est pas obligatoire mais elle offre un très beau panorama à 360° sur le massif du Mont Blanc, les aiguilles rouges et la chaine des Fiz
J4 : 14.2km, D+ 680, D- : 1320
Le vallon qui mène au col de Salençon est vraiment très beau ; l’autre coté un peu moins.
Top. Merci pour tous ces détails.
Bonjour, y a t’il des passages vertigineux sur cette trace ?
Merci de votre réponse
Cordialement, Jean Marie
Bonjour Jean-Marie,
Il y a quelques passages avec des échelles mais rien d’insurmontables puisque j’ai moi-même le vertige.
Merci pour ta réponse ça me rassure
Bonjour,
Je souhaite faire le tour des aiguilles rouge et dormir en bivouac.
Faut-il réserver à l’avance auprès des refuges si je souhaite uniquement manger le soir sur place (Notamment celui du Lac Blanc et celui de la Pierre à Bérard) et camper aux abords du refuge ?
Merci d’avance pour votre retour,
Yohan
Bonjour Yohan,
Tu peux les appeler pour réserver ton repas quelques jours avant ton arrivée. ça leur permettra de préparer le dîner comme il faut.
Bonjour,
nous avons décidé de nous lancer, une copine et moi-même, dans l’aventure des Aiguilles Rouges en septembre. Je suis à la recherche d’un guide ou du tracé GPS/GPX car le topo mentionné n’est plus édité et je n’ai qu’une seule étape pour le GPX
Auriez-vous des informations à ce sujet svp ?
Merci beaucoup !
Mélina et Anne Laure
Bonjour Mélina et Anne-Laure,
La trace GPS est bien en entier. Elle était divisée en 4 sections (par journée). Si vous utilisez un outil comme Komoot, il n’affiche que la première journée. Il faut donc importer la trace 4 fois (car il y a 4 jours) et pour chaque import sélectionner la section.
Maus comme vous n’êtes pas les premières à me le dire, j’ai retiré les sections. Donc normalement, vous devriez voir la trace des 4 jours sans section. Dites moi si c’est ok ?
Super! Merci ça fonctionne parfaitement 🙂
👌
Bonjour est-il possible de faire ce GR avec mon chien , car je sais que c’est une réserve naturelle les aiguilles rouges et donc interdit aux chiens mais est-ce qu’on peut faire le tour avec son chien c’est ça ma question et j’ai vu qu’il y avait des échelles et est-ce qu’on peut contourner ses échelles je sais je demande un peu beaucoup mais je vous remercie à celui qui me répondra c’est bien cool. Mieux vaut poser des questions à des personnes qui connaissent plutôt que d’être inconscient ou faire de la merde
Bonjour,
L’itinéraire du tour des Aiguilles Rouges traverse 3 réserves naturelles. La présence des chiens y est donc interdite, même tenus en laisse.
Bonjour Grégory,
Je compte venir avec deux de mes amis pour réaliser ce trek. C’est notre première expérience et nous souhaitons réaliser ce trek en bivouac, que recommandez vous nous ? 1 tente par personne ? Au mois de Mai est-il possible de réaliser ce trek ? Je crois avoir vu que les refuges n’ouvraient qu’en juin.
merci par avance
1 tente par personne ?
Ben, ça dépend surtout du nombre de place dans la tente 😁
Au mois de Mai est-il possible de réaliser ce trek ?
Non, c’est sous la neige. C’est la raison pour laquelle les refuges sont fermés. Il faut réaliser ce trek pendant les périodes d’ouverture des refuges, soit de mi-juin à fin septembre selon le niveau d’enneigement.