Test bâtons Komperdell Carbon C2 Ultralight

Je ne suis pas un adepte des bâtons de marche et ces bâtons Komperdell Carbon C2 ultralight sont les premiers que j’essaye. Ils vont m’aider à répartir la charge des 20 kg de mon sac à dos.
Au déballage, je suis séduit par leur look compétition. J’ai l’impression de devenir un randonneur sportif avec ces bâtons là. La sensation à la prise en main du grip est très confortable. La sangle semble également très agréable à l’usage. Je teste les systèmes de serrage Powerlock pour ajuster la taille des bâtons.
L’un d’eux se détache et me reste dans la main… Je recolle le lendemain et tout rentre dans l’ordre. Mais bon… Je suis moyennement rassuré.

Les différents systèmes de réglage des bâtons Komperdell Carbon C2 ultralight sont particulièrement bien pensés. Le réglage des sangles est très facile à réaliser. Pas d’à-coups, tout se fait en douceur, sans forcer. Très pratique.
Pour régler la hauteur des bâtons et les adapter au terrain, le système de serrage Powerlock s’avère lui aussi très efficace et très simple d’utilisation. Les marques de hauteur sur le brin inférieur permettent de garder en mémoire le réglage en situation normale. Pratique !

Sur le terrain, j’apprécie la légèreté des bâtons tout carbone, le bon équilibre qu’il me donne et l’aide substantielle pour supporter le poids de mon sac sur de longues distances.
Un problème se révèle néanmoins à la longue : les bâtons vibrent. À chaque planter, le brin inférieur vient titiller le fût du brin supérieur. Répété à chaque pas, le problème devient très vite agaçant. Je sépare les deux brins pour voir si je peux faire quelque chose, écarte les trois pétales qui composent la tête de plastique du brin inférieur et j’en casse un au passage, que je recolle. Le bâton ne vibre plus désormais mais il a pris « de la bouteille ».

Pour mon usage, l’encombrement des Komperdell Carbon Ultralight trouvent leurs limites. Lors de mon voyage, j’alterne les phases de marche en rase campagne ou en montagne et les haltes en ville (allant parfois jusqu’à prendre les transports en commun). Réduits à leur taille minimale, les bâtons mesurent encore 1,10 mètres. Arrimés sur mon sac à dos, ils dépassent de 40 bons centimètres. De quoi faire une belle antenne, raccrocher tous les hauts de portes, attirer l’attention de tous les passants. Vraiment pénible.