Test chaussures Columbia Peakfreak Enduro

Elles existent en version imperméable (Enduro Outdry) et version mi-montante (Enduro Mid Outdry).

Test sur le terrain

Les Peakfreak Enduro sont un modèle de chaussures conçu pour être polyvalent, d’où leur nom. Il s’agit d’une chaussure plutôt souple et légère, équipée néanmoins d’une bonne semelle. Je les ai testés lors de différentes sorties à la journée, soit en randonnée, soit en trail et portées au quotidien pour voir leur évolution dans le temps.

Le laçage est simple, mais efficace associé à un chausson étroit. Le pied est ainsi parfaitement maintenu et offre une bonne stabilité. Même en ayant testé une paire de chaussures une demi pointure au-dessus de ma taille, je n’ai pas eu de souci, elle épouse bien le pied. L’intérieur est moelleux, confortable et je n’ai eu aucune irritation, ni fortement même lors de ma première sortie. Elles disposent en plus d’une bonne semelle extérieure procurant un amorti des plus doux. Aussi bien au niveau du talon, que de l’avant du pied, elles absorbent le relief du terrain.

Par contre, elles ne disposent que d’une petite protection qui fait le tour du bas de la chaussure. Celle-ci reste très légère, en aucun cas, elle est permet une vraie protection, elle n’est pas suffisante pour un terrain fort accidenté, comme dans des éboulis par exemple.

Côté accroche, je n’ai pas eu l’occasion de les utiliser sur du rocher par temps de pluie, mais seulement par temps sec (en rando ou trail). Quel que soit le type de terrain rencontré, terre poussiéreuse, rocher lisse, herbe rase, elles restent bien fixées au sol, aucune glissade à comptabiliser ! La semelle Omni-Grip® agrippe parfaitement les différentes surfaces, même en dévers.

J’ai testé le modèle non imperméable. Du coup, sous la pluie (en ville), les zones en maille, sur le dessus essentiellement, se transforment vite en éponge. Elles absorbent l’eau et le pied est vite trempé… En contrepartie, la respirabilité est meilleure, mais malheureusement pas parfaite. J’ai eu généralement chaud sous le pied et j’avais une sensation de moiteur. Par contre, j’ai constaté cela, uniquement avec des chaussettes en synthétique, lorsqu’elles étaient en laine (mérinos), c’était parfait.

En les utilisant au quotidien, j’ai constaté une petite usure sur le tissu intérieur. Le chausson étant étroit, il y a un frottement avec le talon au moment d’enfiler la chaussure. Avec le temps, le tissu s’est abîmé à cet endroit.

Simon Dubuis

Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net