Test chaussures Kayland Titan Rock GTX

C’est pendant le Tour du Manaslu au Népal sur 13 jours que j’ai pu tester ces belle Kayland bleu électriques. Un an et demi après le tremblement de terre qui a ravagé le pays, c’était pour moi l’occasion de faire un nouveau trek au Népal avec ce tour du Manaslu. Comme pour les autres grands tours au Népal, ce trek offre une grande variété de paysages en partant de 700 m d’altitude et en passant le col Larke La à 5100 mètres. Ce trek a été fait juste après la mousson du 18 octobre à début novembre. La météo fut très bonne tout au long du trek. Peu de possibilité de tester l’imperméabilité des chaussures sauf dans les petits passages en neige en haute altitude.

Confort et protection 4/5

Comparativement à mes Meindl, ce sont des baskets, elles sont vraiment légères ! 769 g par chaussure, c’est vraiment agréable et pour autant, je me suis senti très bien protégé pendant le trek. Très confortable, j’ai juste eu une petite ampoule au talon le premier jour (je n’ai pas pu les tester avant), juste histoire de bien faire mon pied. Après, plus rien, que du bonheur aux pieds !

L’amorti au talon est très bon. Ayant fait plus de 4000 m de dénivelé négatif en 3 jours à la fin, j’ai pu parfaitement tester l’amorti et il n’y clairement rien à redire. Très bonne qualité de chaussures.

Le pare-pierre à l’avant de la chaussure a, lui aussi, était soumis à de belles épreuves dans les rochers himalayens et le résultat est très positif. Après 13 jours de marche, la chaussure reste en très bon état et mon pied aussi !

Maintien du pied et laçage 4,5/5

4 œillets de chaque côté & 3 crochets permettent un très bon laçage et un bon maintien du pied. Je n’ai pas eu à les resserrer plus que ça pendant les étapes. Rien à redire.

Côté Maintien du pied, aucun souci avec ces Kayland, je n’ai pas ressenti une seule torsion, je me suis toujours parfaitement senti en sécurité avec cette chaussure et cela dans tous les terrains variés que j’ai pu traverser. La longue descente après le col aurait été un sacré calvaire avec une chaussure qui ne maintient pas bien le pied. Or là, les 4000 mètres de dénivelé négatifs sont passés (presque) comme une lettre à la poste..

Semelle 4,5/5

La Titak Rock GTX est équipée d’une semelle Vibram Foura Eva vraiment au top. Accrocheuse comme il faut, la semelle a adhéré à toute la variété de terrains qu’offre le Tour du Manaslu (terre, rocher, neige, glace, etc.). De plus, après 13 jours de marche, la semelle est toujours dans un état comme neuf ! Dans les pierrers lors de la descente après le col, la semelle a parfaitement aggripé le terrain difficile alors que je voyais bien mes acolytes avoir plus de difficultés…

Imperméabilité / respirabilité 4/5

Côté imperméabilité, difficile de vraiment jugé, le trek a été fait juste après la mousson donc pas une seule goutte pendant 15 jours de trek. J’ai juste pu tester dans la neige au Camp de Base du Manaslu à 4869 m. Rien à redire, une très bonne imperméabilité mais je n’en n’attendais pas moins.

Côté respirabilité, j’ai été agréablement surpris par la qualité de la chaussure. Séchage très rapide et je n’ai que très rarement eu les pieds mouillés de transpiration malgré la chaleur des premiers jours (près de 30°).

Guillaume Cromer

 J’ai débuté la randonnée avec mes parents dans la région du Steiermark en Autriche quand j’avais à peine 4 ou 5 ans. Mes parents m’ont donné le goût de la montagne chaque année où nous partions à St-Martin am Grimming une à deux fois par an. Après mes études à Strasbourg, j’ai décidé de tout arrêter pour faire le point et c’est la montagne qui m’a remontré la voie de ma carrière professionnelle. J’ai alors décidé de quitter l’Alsace et le massif des Vosges pour le Chablais puis les Hautes Alpes avec 2 ans d’études à Gap en "Développement Touristique en Zone de montagne". Pendant ces 2 années, je me suis fait plaisir avec de très nombreuses randonnées dans les Ecrins, dans le Queyras et vers l’Ubaye. J’ai ensuite décidé de partir sur une traversée en solitaire de l’Autriche en partant d’Italie et en arrivant au Zugspitze en Allemagne. Cette traversée m’a donné le goût des treks longues distances et de la solitude en montagne. A la fin de mes études à Gap, j’ai décidé de partir voir les plus hautes montagnes du monde au Népal dans le cadre de mon stage de fin d’études. 6 mois sur place pour développer un projet de tourisme solidaire et 64 jours de trek en touchant des yeux les 8000… 
Un an plus tard, je repartirais 6 mois, cette fois au Kirghizstan, pour un nouveau stage de fin d’études d’école de commerce sur un projet de tourisme communautaire développé là-bas. A moi les steppes, les Tien Shan et les treks à la fois pédestres mais aussi équestres. Pays magnifique mais bien trop méconnu!
Aujourd’hui, je suis consultant dans le tourisme ce qui me permet d’allier ma passion du voyage et de la montagne avec mon métier de tous les jours. J’en profite également pour organiser avec mes amis au moins un trek hivernal en raquettes et un trek estival à pied par an. Les derniers treks: Toubkal au Maroc, Pyrénées Orientales & Carlit, Traversée des Bauges, Vercors, Crêtes du Jura, GR5/GR54…
Et bien sûr les prochains projets…