Test chaussures Lowa Camino GTX

Après avoir porté de nombreuses marques de chaussures de randonnée ou d’alpinisme c’est la première fois que je chaussais des Lowa. J’ai reçu les Lowa Camino GTX index 3. Chez Lowa les chaussures sont classées avec des index qui vont de 1 à 6. 1 pour des chaussures alpines à 6 pour des modèles plutôt urbains. Les index 3 sont des modèles de trekking au long cours, en itinérance mais sans être trop techniques ou engagés, elles ne sont pas cramponnables. Parce qu’il est important de bien se chausser pour vos trekkings, j’ai testé le modèle pendant une randonnée de 5 jours en Sierra de Guara en Aragon et sur plusieurs randonnées à la journée dans ma région en Charente.

Premières impressions sur les Lowa Camino GTX

La Lowa Camino GTX existe en 4 couleurs, le modèle reçu est anthracite/kiwi, plutôt sobre mais une petite touche de fantaisie avec les deux fentes et le logo Lowa brodé couleur kiwi. La chaussure est en cuir et me semble très rigide avec ses deux pare-pierres. On croirait presque une chaussure d’alpi.

J’aime bien le look qui me rappelle les chaussures de randonnée de mes débuts et la robustesse semble être au rendez-vous. elles ne sont pas cousues mais collées/agrafées.  il y a une membrane en Gore-tex, des semelles en Vibram et la fabrication est Allemande.

La Lowa Camino Gtx sur le terrain

Confort

Généralement le problème que je rencontre avec les chaussures de randonnée concerne la largeur au niveau des orteils, si elles sont trop étroites je ressens rapidement des douleurs au niveau du petit orteil, ça n’a pas été le cas avec les Lowa Camino GTX, elles conviennent parfaitement à mon type de pied. Du fait de la rigidité de ces chaussures, il vaut mieux les faire à son pied avant de se lancer dans un périple sur plusieurs jours. Je dirais que ce modèle se situe entre une mid et une tige haute, la cheville est bien maintenue tout en gardant une bonne souplesse quel que soit le terrain. Je n’ai eu ni ampoules ni mal aux pieds particulier même après une journée de 8 heures. La languette bénéficie d’une conception anatomique et d’un système de laçage Lace-loop qui la maintient bien en place, ça améliore le confort et le laçage ne bouge pas. A noter que je les trouve un peu lourdes.

Protection

Les Lowa Camino GTX possèdent deux pare-pierres rigides et enveloppants à l’avant et à l’arrière, ils assurent une protection efficace et m’ont été utiles dans les rochers des canyons de la Sierra de Guara. La tige est suffisamment haute et le maintien et la sécurité de la cheville sont très bons. Le temps a été particulièrement pluvieux. Le cuir relativement épais et la membrane Gore-tex m’ont permis de garder les pieds au sec, même après un orage de 2 heures. Je les avais imperméabilisées avant de partir avec le produit de la marque.

Semelle

Les semelles en vibram aptrail sont plutôt rigides mais assurent quand même un bon déroulé. J’ai été bluffé par leur adhérence sur les rochers humides des canyons, j’avais pris l’habitude d’être très prudent avec mes contagrip. J’ai pu les tester sur tout type de terrain, boue, rochers secs et humides, herbes et graviers, l’accroche est très bonne et la sensation de sécurité plutôt agréable.

L’accroche des semelles est favorisée grâce au profil autonettoyant. Elles sont ressemelables  et je n’ai constaté aucune usure.

Imperméabilité et respirabilité

Les conditions météos ont été très humides, il y a eu aussi de belles éclaircies mais pas de temps chaud, les températures n’ont pas dépassé 10/12 degrés. J’ai traversé plusieurs gués et les chemins étaient parfois boueux et à part un peu de transpiration j’ai gardé les pieds au sec. Pour une meilleure efficacité il faut bien fixer la languette avec le système lace-loop.

Sans être extraordinaire la respirabilité reste bonne, les journées de marche duraient de 6 à 8 heures et le soir mes chaussettes étaient un peu humides. A voir sous un climat plus estival.

Pour vos chaussures de randonnée, profiter des promos chez CampZ.

Raym's scot16

Randonneur depuis plus de trente ans, la marche fait partie de ma vie. J’ai posé mes pas un peu partout en France, surtout dans les Pyrénées, mais aussi en Ecosse et en Suisse.