Plutôt habitué aux chaussures en cuir d’une marque autrichienne haut de gamme, c’est avec une certaine appréhension que j’ai chaussé cette paire de chaussures en cuir, rare dans la gamme de l’enseigne nordiste. De plus, le prix affiché étant de plus de la moitié de mon budget habituel sur cet équipement, je n’allais pas partir directement en trek avec ces chaussures, je commencerai donc par des sorties à la journée pour éviter tout problème mais cela me donnera donc l’occasion de la tester dans un plus grand nombre de situations.
A première vue, la qualité est au rendez-vous-même si le cuir semble fragile avec une hauteur de tige un peu plus faible que ma marque habituelle et il faut noter qu’en l’absence d’une semelle Vibram® la semelle CROSSCONTACT ici proposée dispose d’un crantage profond avec des arêtes vives.
Confort et protection de la chaussure 4,5/5
La taille correspond bien à mon chaussant habituel (une demi pointure au dessus de ma taille réelle) sans être ni trop étroit ni trop large. L’impression de confort se confirme dès l’enfilage avec la présence d’un cuir fin et la relative souplesse des semelles intermédiaire et extérieure. Ce sera également le cas durant toutes les randonnées sans aucune apparition de douleur et on peut donc classer cette chaussure parmi les confortables.
Les chaussures Quechua Forclaz 600 High Homme ne dispose pas vraiment d’un entourage pare-pierre mais l’enrobage de la semelle débordant de 3 mm sur le cuir et sa remontée sur l’avant, semble suffire pour assurer sa protection dans les pierriers comme ce fût le cas dans la combe d’Aurouze en descendant du Pic de Bure.
Maintien du pied et laçage 3/5
Le laçage dans les 4 passants métalliques est souple et précis mais en l’absence de bloqueur il est impossible de serrer différemment le bas de la chaussure et la tige. Cette dernière est un peu juste en hauteur et si cela contribue au confort cela donne un peu moins de maintien de la cheville en offrant également la possibilité aux cailloux de se glisser dans le haut de la chaussure.
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On remarque également un affaissement significatif au niveau de la voute plantaire car le cuir n’est pas assez rigide pour soutenir mon poids en charge. (90 + 10 kg) C’est vraiment le point le plus problèmatique sur cette chaussure car on ne se sent pas maintenu et la chaussure s’affaisse comme on peu le voir sur la 3ème photo. (en gros-plan dans les fleurs)
Il faut aussi noter que les deux crochets du haut sont très près du bord de la tige et que le nouage se fait juste en limite de la languette donnant un peu d’inconfort lorsque l’on resserre les lacets pour la descente; ce problème étant surtout présent sur le pied droit, avec l’impossibilité d’orienter le crochet plus bas, je pense qu’il s’agit d’un défaut de fabrication.
Semelle 4/5
Quechua a utilisé une semelle CROSSCONTACT avec l’insertion d’un cambrion pour donner un peu de rigidité et de stabilité et cela est appréciable dans les dévers hors sentier; la chaussure est encore souple en offrant un bon déroulé dans la marche mais le cramponnage pour une utilisation haute-montagne n’est pas possible.
Les matières utilisées sont également souples et procure un bon amorti, l’accroche est correcte dans la plupart des cas rencontrés; sur rocher, dans la neige ou dans la boue, les chaussures Quechua Forclaz 600 High Homme ne m’ont jamais mises en situation périlleuse. Il faut cependant noter que l’usure de la semelle semble assez prononcée surtout au niveau du talon après deux mois d’utilisation.
Imperméabilité / respirabilité 4,5/5
Utilisées dans des conditions météorologiques très variées; par temps de pluie voire d’inondations de sentiers dans le Nord puis par temps chaud et sec en montagne sur le Tour du Dévoluy, les deux critères semblent corrects. Je n’ai pas eu les pieds mouillés lors de quelques traversées de ruisseau ainsi qu’après des journées complètes sous les intempéries.
Côté respirabilité, avec les chaussures aux pieds durant plus de 9 heures par jour, il n’y a eu qu’une légère humidification de l’intérieur par la transpiration lors des températures de plus de 25°C mais rien de bien méchant.
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Mon avis
Quechua a réussi avec ce modèle Forclaz 600 High Homme a élaborer une chaussure polyvalente, y compris en moyenne montagne ce qui peut séduire la plupart des randonneurs. Seuls quelques petits détails viennent mettre un peu d'ombre au tableau pour les plus exigeants et les avaleurs de kilomètres. Mais pour moins de 100 € Quechua livre une paire de chaussures d'un très bon rapport qualité/prix.
J’ai parcouru la France à vélo puis, Fondateur et Président du Randonneur Club des Monts de Flandre, depuis plus de 20 ans, j’organise avant tout des randonnées dans les Flandres chaque semaine et dans la région Nord-Pas de Calais ou la Belgique une fois par mois.
J’organise ensuite plusieurs fois par an des week-ends et séjours plus longs pour les membres de l’association et nous avons déjà parcouru plusieurs destinations de trek: Haut-Atlas au Maroc, Highlands en Ecosse et dernièrement le Tour des Annapurnas au Népal mais également des découvertes par le biais de la randonnée. (Ardennes, Bruxelles, Amsterdam, Luxembourg, Tour du Mont-Blanc, Tour des Ecrins, Stevenson, …etc.)
A titre personnel, j’ai également gravi les sommets équatoriens, (Chimborazo et Cotopaxi) effectué quelques randonnées en Nouvelle-Zélande (Tongariro Crossing) et découvert Les Canaries ou Madère avec le sac sur le dos.
Bien sur, c’est toujours avec un appareil photo autour du cou (et surtout devant l’oeil) que je parcours les chemins.
Avec ma compagne, nous avons un gîte au Mont des Cats et depuis ma cessation d’activité en 2012, nous passons plus de temps en voyage.
Je suis également bénévole à la FFRandonnée dans le cadre du Programme Numérique.
Mon plaisir, c’est de parcourir la nature et surtout d’en faire profiter les autres.