Test doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie

J’ai testé la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie au cours de l’hiver (pas autant que je le souhaitais à cause du coronavirus et du confinement) et de l’été. Voici mon avis sur cette doudoune hydrophobe en plume de canard.

Premières impressions sur la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie

La première impression sur la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie est plutôt bonne. Le taillant est parfait. Son tissu est agréable à porter, les zips fonctionnent bien et la couleur noir/rouge est vraiment sympa.

Test terrain de la Millet K Synth’x Down Hoodie

J’ai utilisé la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie de différentes façons : en fond de sac à ski de randonnée nordique et en randonnée et en permanence sur moi lors de mon voyage ornithologique hivernal sur l’île d’Hokkaido au Japon. Lorsque je l’utilisais en fond de sac, je la portais lors des pauses quand il faisait froid où le soir au bivouac ou au refuge.

Qualité de fabrication

Après 30 jours d’utilisation, la doudoune est comme neuve. Pas un accroc, pas de perte de plumes. Elle semble faites pour durer un moment et c’est tant mieux.

Confort

La doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie est agréable à porter comme je le disais. Elle dispose de deux poches externes zippées et d’une poche interne zippée également qui sert aussi de sac pour compresser la doudoune. Le zip double curseur remonte bien au dessus du menton. La capuche est ajustable par l’arrière et les manchons élastiques s’ajustent bien aux poignets. Porter la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie est très agréable.

Thermicité

La doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie est composée d’un isolant en duvet de canard Responsible Down Standard. C’est le label qui atteste du bon traitement des canards. 100% des produits Millets utilisant du duvet sont labellisés RDS. Millet ne communique pas sur le rapport de garnissage duvets/plumettes qu’on trouve généralement sur les fiches techniques sous la forme 95/5, 90/10 ou encore 80/20. Plus le pourcentage de duvet est élevé et plus son pouvoir isolant est important. C’est dommage car c’est un indice de chaleur important au moment de faire l’achat.  Le pouvoir gonflant est le poids du garnissage sont deux autres indices. Si la fiche technique de la doudoune indique bien le pouvoir gonflant (700 cuin), on ne connaît pas non plus le poids de l’isolant. Dommage.

Millet communique par contre sur sa technologie de tissage “Construction Synth’x” qui permet de construire des compartiments à duvet sans couture pour obtenir plus de chaleur à poids identique. Je ne peux pas vérifier l’information.

Bon finalement, ais-je eu chaud ? Froid ? Au Japon, en mode voyage, il m’est arrivé une fois d’avoir froid avec la veste lors d’une séance photographique statique par -17°C. Clairement, la doudoune n’est pas faites pour affronter ces températures. J’ai le plus souvent porté la doudoune entre 0 et +12°C pendant les pauses ou au camp de base. On est bien plus dans les prérogatives de la doudoune.

La capuche joue bien son rôle et se règle facilement à l’arrière de la tête, y compris avec des gants.

A noter que la plume K Dry® possède un traitement déperlant sans PFC sur sa surface pour assurer éviter que la plume se gonfle d’eau et perde son pouvoir isolant. Testé uniquement sous une neige légère. La technologie faisait le job. Il s’agit bien de déperlance, pas d’imperméabilité. N’allez pas avec votre doudoune sous la pluie.

Poids /volume

J’ai pesé la doudoune Millet K Synth’x Down Hoodie à 425 g en taille L et le volume est d’environ 7 litres lorsque la doudoune est compressée dans la poche intérieure. Le poids et le volume sont acceptables mais un garnissage en duvet d’oie ferait bien mieux (mais ferait aussi grimper le prix du produit).

On peut gagner au niveau du volume en compressant la veste dans un sac étanche externe.

Grégory ROHART

Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.