Test duffle bag Osprey Transporter 95

L’Osprey Transporter 95 est un sac de voyage de grand litrage. Ce “duffle bag”, développé par la marque californienne Osprey, s’inscrit dans la tradition de qualité et robustesse qui, depuis 1974, sous-tend le travail de Mike Pfotenhauer, fondateur et actuellement  responsable du design d’Osprey. Bilan de notre test effectué en transit pour le camiño dos faros, entre transports urbains lyonnais, TGV et vols internationaux pour Barcelone et Saint Jacques de Compostelle.

Premières impressions sur l’Osprey Transporter 95

Le sac est fabriqué à partir d’une toile nylon imprégnée de polyuréthane thermoplastique. Cette solution, qui associe robustesse et imperméabilité, permet d’éviter l’habituel recours au PVC, matériau dont l’impact environnemental est aujourd’hui bien connu. C’est donc un point très positif. Côté fabrication, le produit est irréprochablement fini, les détails soignés, les zips de marque YKK. On pourrait croire que rien ne ressemble plus à un “duffle bag” qu’un autre. L’Osprey Transporter 95 prouve le contraire en proposant des détails particulièrement bien pensés. Résultat, un sac qui offre deux solutions de portage; par poignées ou comme sac à dos. La première repose classiquement sur quatre poignées solides. La seconde est un véritable sac à dos avec harnais de portage et  sangle de sternum (avec sifflet). Les bretelles de sac à dos se rangent, si nécessaire, dans un fourreau zippé. Pour finir ce portrait, évoquons les rangements. Outre les poches externes, aux deux extrémités, on en trouve une de côté avec intérieur en maille et une autre, translucide, pour glisser les informations d’identité. L’intérieur, accessible via une fermeture éclair sécurisable par cadenas, possède également deux poches internes en filet.

L’Osprey Transporter 95 sur le terrain

Volume, rangement

Nous sommes en route pour une journée de transports qui doit nous conduire à Saint Jacques de Compostelle, puis Malpica de Bergantiños, point de départ de notre camiño dos faros. A l’intérieur du sac, nos affaires sont organisées en sacs étanches, bien pratiques pour compartimenter le tout et ajouter une protection. Il ne faut, en effet, pas oublier que si la toile de l’Osprey Transporter 95 est imperméable, la présence de coutures et zips en fait un sac qui n’est pas étanche. Une caractéristique qui est vraie pour la quasi totalité des modèles du marché. Il faudra y penser quand on utilisera les poches qui ajoutent néanmoins une solution intéressante pour ranger des accessoires.

Portage

Tout au long du trajet, j’apprécie beaucoup le portage par poignée qui nous permet, avec ma femme, de nous répartir la charge. Les quatre poignées, une sur chaque côté, permettent de prendre l’Osprey Transporter 95 par ses extrémités et de franchir les passages étroits, comme les barrières anti-caddies par exemple. Quand il s’agit d’être plus mobiles, les bretelles transforment le duffle en sac à dos. Porté devant-soi ou au dos, le système est redoutable d’efficacité, notamment grâce à la sangle de poitrine qui empêche que les bretelles ne glissent. Celles-ci, bien moussées, permettent de ne pas avoir les épaules meurtries et c’est un vrai plus !

Résistance

Nous revoici à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, de retour de notre trek en terres galicienne. Il est l’heure de faire le bilan de ces dix jours de voyage pour notre Osprey Transporter 95. Dix jours, et autant de passages par des soutes d’avion et de car et le transfert dans le coffre des taxis assurant le service de suivi de bagages du camiño dos faros. Bilan impeccable ! Hormis quelques salissures – facilement lavables sur ce type de toile – pas la moindre trace d’usure. Les zips restent également en parfait état de fonctionnement.

L'Oeil et la Plume

Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka