Test pantalon Cimalp Johannesbourg 2

Le Cimalp Johannesbourg 2 est un pantalon de randonnée transformable en short, qui sèche vite, protège des UV et est anti-moustique… bien bien bien… direction la Guyane Française pour tester tout ça !

Confort et aspect du pantalon Cimalp Johannesbourg 2

Tip top !

A la 1ère utilisation, le 38 commandé s’avère trop petit. Pourtant je m’étais référé au guide des tailles que la marque donne en ligne ! Une fois la bonne taille reçue, c’est top !  Petite coupe féminine qui nous permet de faire du terrain et d’avoir la classe ! Pour le confort, rien à redire. La matière est assez élastique, on peut même dire strech. Du coup le pantalon s’ajuste très bien au niveau de la taille et s’adapte aux mouvements. Aucune sensation de gêne, tissu mouillé ou non. La ceinture est demi élastiqué sur les côtés ce qui permet une grande amplitude dans les mouvements, sans avoir l’impression d’être saucissonnée. Il est possible d’ajouter une ceinture si nécessaire car ce pantalon possède des passants.

Enfin un pantalon avec une jolie petite coupe féminine ! Et oui, il est possible de faire des treks et tenter d’avoir du style avec un pantalon finement taillé ! Oui tenter, car ça ne reste qu’un pantalon et ce dernier ne fera pas de miracle non plus mesdames !

3, 2, 1 Transformation !

En moins de temps qu’il faut pour le dire, zip et zip, vous voilà en short ! C’est rapide et surtout, avec le système de fermetures latérales, pas besoin d’enlever les chaussures et ça c’est génial. C’est tout simplement un super gain de temps. Plus besoin d’écraser ses chaussures pour ne pas poser son pied au sol… Facile et efficace : j’adore ! Pour repasser en mode pantalon, ce n’est pas plus compliqué. Il faut y aller tranquillement, bien mettre en face les fermetures éclair et zip zip, une jambe de pantalon de remise.

Respirabilité, tissu Quick-dry, anti UV, anti-moustique …

Durant deux semaines en forêt amazonienne, j’ai été confrontée à un peu tous les temps possibles. On passait de chaud et humide à très chaud et sec puis frais et humide…C’est là que les aspects techniques du pantalon Cimalp Johannesbourg 2 interviennent.

La respirabilité : Soyons réaliste, malgré son tissu très respirant, ce n’est pas non plus du lin, oubliez donc l’espoir de sentir un courant d’air frais si un moment le vent se lève timidement. Mais le principal c’est qu’on n’a pas l’impression de transpirer dedans et qu’on n’a pas trop chaud, même en pleine forêt tropicale et 32°C. Et ça, c’est vraiment agréable.

Le tissu Quick-Dry : C’est un vrai plus en climat humide. Le tissu sèche vraiment très rapidement même avec un taux d’humidité très haut. Le bonheur d’enfiler un pantalon sec au petit matin et commencer la journée au sec est un luxe dans les régions tropicales. Et alors si vous le mettez au soleil, en 10 min c’est quasi sec.

L’anti UV : Le pantalon protège très bien du soleil grâce à un indice de 40 UPF. Pas grand-chose de plus à ajouter, fait son job !

L’anti moustique : Ce critère a été testé dans les pires conditions pouvant exister ! Si je vous dis lisière de forêt tropicale, réserve de La Mana, Guyane… Ceux qui y sont allés comprendrons. Ce sont les plus grosses nuées de moustiques que j’ai jamais vu. Impossible de rester sans protection et surtout sans vêtements adaptés car là-bas, les moustiques ne plaisantent pas !

Test remporté haut la main, les jambes ont été épargnées.

Résistance du Cimalp Johannesbourg 2

Pour le côté résistance, c’est un peu plus délicat. Les matières du pantalon sont résistantes dans le sens où celui-ci ne se déchirera pas sauf si vous le faites exprès. Par contre, j’ai évolué dans des chemins très denses dans la jungle et certaines plantes ont accroché naturellement le pantalon ce qui a eu pour effet de laisser quelques accros. Ces accrocs ne gênent en rien l’utilisation du pantalon, mais peuvent gêner côté esthétique. A contrario, aucun souci sur le rocher calcaire et parfois abrasif en escalade. Seul petit bémol sur la bande rouge à la ceinture, à l’intérieur du pantalon, qui déteint, même à froid.

Accessoirisation

Poches

Pleins de poches, 8 en tout (2 poches latérales au niveau des cuisses (poches cargo) une qui se ferme à l’aide d’un scratch et l’autre avec une fermeture éclair, 2 poches repose-mains, 2 poches arrières, 1 poche secrète intérieure qui est parfaitement invisible de l’extérieur, 1 poche secrète extérieure zippée, très discrète). 8 poches qui ne sont pas un luxe étant donné leur étroitesse. Même si elles sont légèrement extensibles, leur capacité de stockage est plutôt réduite. Je ne suis pas une grande utilisatrice des poches durant les treks, je n’ai donc pas souffert de leur petitesse. Concernant les poches sécrètes, étant en pleine forêt, je n’en ai pas eu l’utilité car elles sont plus faites pour les villes, afin d’éviter les Pick poquets.

Les petits plus

C’est le petit côté gadget de Cimalp qui essaie de donner un petit côté ++ à ses vêtements. Vous trouverez donc une mignonne minuscule boussole et une petite peau de chamois pour bien nettoyer vos lunettes.

sosomady

Bonjour à tous,

Passionnée de nature, de grands espaces et de randonnées, je me suis orientée vers une vie professionnelle qui pouvait correspondre à toutes mes aspirations.
Je suis donc devenue responsable du programme de recherche PERCEPTION pour l’ONG Objectif Sciences International.

Mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Et bien je crée des séjours de vacances scientifiques pour des enfants et des adultes afin de leur donner l’opportunité de participer à un projet de recherche réelle.
Je suis notamment responsable d’un séjour sur l’étude des chenilles processionnaires, un autre sur le suivi du castor le long de la rivière Drôme mais aussi un sur le suivi de certaines espèces de chauves-souris en Guyane Française.

De façon encore plus concrète ?! Et bien je dors dans des hamacs à plusieurs mètres de haut, je marche des dizaines de kilomètres afin de recenser des espèces animales, je reste des heures entières immobile pour faire des affuts d’oiseaux migrateurs et je traverse des kilomètres de forêt amazonienne afin d’atteindre nos spots d’étude.
Alors bien sûr, il y a une partie préparation et traitement des données qui se fait sur ordinateur, ce qui est nettement moins fun, c’est certain. Mais je profite des week end pour m’évader et me reconnecter à la nature.
Pyrénées, Alpes, montagne, plaine …. pas de préférence ! J’explore, je découvre et essaye de faire partager tout ça !