J’ai testé le pantalon imperméable Fjällraven High Coast Hydratic Trousers W lors d’une traversée intégrale des Pyrénées et dans le Jura. Voici mon avis.
Premières impressions sur le pantalon de pluie Fjällraven High Coast Hydratic Trousers
Premier constat au déballage, il ne pèse quasi rien, 245 gr. Conforme à mes attentes, le pantalon Fjällraven High Coast Hydratic Trousers W est doté d’ouvertures latérales du bas jusqu’à environ hauteur de l’entre-jambes (zips YKK), la ceinture est élastiquée avec cordon de serrage et deux bandes Velcro avec bandes réfléchissantes, un à la cheville et l’autre en haut du mollet, permettent de resserrer le pantalon sur le bas de la jambe. Ce détail est très important pour moi car je pratique le cyclotourisme de manière assez intensive, en plus de la randonnée estivale, hivernale ou en raquettes. N’appréciant que peu multiplier le matériel en fonction des activités pratiquées, je privilégie les équipements polyvalents, je pourrai ainsi serrer les bas de jambes afin d’éviter tout contact avec le pédalier. Le logo de la marque, un renard polaire lové sur lui-même, apparaît discrètement sur le haut de la cuisse gauche. Le tissu est fluide, le volume du pantalon compacté est ridiculement bas, environ un demi-litre. La coupe est ample et laisse donc de la place pour mettre dessous un pantalon épais, un cuissard de vélo… Aucune poche sur ce pantalon qui se veut donc assez minimaliste.
Le produit est bien fini, la marque suédoise n’en est pas à son coup d’essai et c’est donc sans appréhension que je pars d’abord marcher plus de 3 mois dans les Pyrénées avec, dans mon sac, le pantalon Fjällraven. Nous parlons bien dans ce test d’un pantalon imperméable Hydratic 2.5 couches, et non pas étanche, dans le sens ou les zips, eux, ne sont pas étanches. Un rabat couvre cependant ces derniers.
Donné pour une résistance à une colonne d’eau de 10 000 mm et une respirabilité à 6000g/m²/24 h, voyons voir ce qu’il en est sur le terrain.
Le pantalon Fjallraven High Coast Hydratic Trousers sur le terrain
Praticité
Bien que partant de la Méditerranée pour traverser les Pyrénées, je n’ai sorti le pantalon la première fois qu’au niveau du Vignemale, non pas pour me protéger de la pluie mais du vent trop froid pour me permettre de continuer en short. Les ouvertures latérales permettent sans souci d’enfiler le pantalon sans ôter les chaussures. Je ne suis pas serrée même si mon short est relativement volumineux avec ses nombreuses poches, le serrage/desserrage ceinture est simple et efficace. Le pantalon est enfilé en quelques secondes. L’ajustage du serrage cheville évite au bas de pantalon de flotter.
Fonction coupe-vent et thermicité
Le pantalon de randonnée 2.5 couches pare bien du vent et est largement suffisant par dessus le short en thermicité dans bien des situations 3 saisons. Ceci dit, ce n’est pas un pantalon de haute montagne, il n’est pas fait pour ça ni pour les conditions très froides sans un bon collant dessous. Je reviendrai sur ce test après avoir marché avec cet hiver lors de mes itinérances jurassiennes.
Imperméabilité
La première fois que j’ai sorti le pantalon pour me protéger de l’eau, c’était au… pays basque. Et là encore pas de pluie mais un single track dans les fougères hautes jusque sous les aisselles et complètement imbibées d’eau après une nuit euh… humide. Dans cette situation je laisse le velcro aux chevilles très lâche, pour ne pas prendre le risque que l’eau dégouline directement dans les chaussures. Je n’ai pas pris l’eau, ma peau n’était pas mouillée, mes chaussettes non plus, heureusement… le pantalon est neuf. L’eau déperle bien sur le tissu et une fois sortie de ces fougères, le pantalon a vite séché.
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J’ai ressorti le pantalon un jour que je ne n’avais pas trouvé d’endroit où poser ma tente avant l’orage, en altitude. Les journées précédentes avaient été marquées par des orages de grêle, le but était donc de me protéger à la fois de l’eau dans les chaussures, du froid, et des impacts éventuels des grêlons. Aucun souci au niveau imperméabilité, le pantalon a joué son rôle.
La suite du test s’est déroulé dans le Jura en octobre/novembre où j’ai dû volontairement aller marcher sous la pluie pour faire ce test, avec ou sans collant dessous ! Alors là où j’ai été bluffée, c’est que d’habitude avec ce genre de textile sans doublure ou petit filet à l’intérieur, quand c’est porté directement sur la peau et qu’il pleut, ça colle… eh bien là, non ! Même après une bonne rabasse, non seulement ma peau était sèche mais c’était toujours confortable à porter. Donc tant que la limite n’est pas atteinte où le taux d’humidité est plus important dedans que dehors, j’ai toujours été vraiment au sec. Comme d’habitude aussi lorsque je teste des vêtements donnés pour imperméables, n’ayant pas réussi à lui faire prendre l’eau en conditions réelles, j’ai fini sous la douche, à jet moyen, avec un pantalon dessous pour bien sentir dès que l’eau passe. L’eau a glissé sur le tissu sans jamais que celui ci ne s’imprègne et j’ai perdu patience avant la moindre trace d’humidité à l’intérieur.
J’ai ensuite utilisé le pantalon par conditions neigeuses et/ou très venteuses et suis toujours aussi satisfaite du produit.
Respirabilité
Lors du premier test dans les fougères, la température était au delà des 20 degrés, je ne pouvais pas ouvrir les aérations latérales au vu de la hauteur des fougères gorgées d’eau et le taux d’humidité était terriblement élevé. J’avais cependant enfilé le pantalon afin d’empêcher l’eau de couler directement dans mes chaussures. Dans cette situation le transfert de la vapeur d’eau vers l’extérieur est forcément compromis. Cependant, en gérant mon rythme comme je le pouvais, j’ai terminé cette longue section au sec. Lorsque j’ai marché dans le Jura, entre les averses et d’un bon pas, donc avec possibilité d’ouvrir les zips latéraux, aucun souci. Quand il faut fermer parce qu’il pleut, si l’effort est intense et l’hygrométrie extérieure relativement élevée, évidemment j’atteins la limite, ma vapeur d’eau ne peut pas totalement s’évacuer à travers le tissu. Par contre si l’hygrométrie extérieure est faible, je reste bien au sec même en marchant d’un bon pas, zips latéraux fermés.
Pour résumer, je n’ai pas vraiment pu prendre le pantalon Fjällraven High Coast Hydratic Trousers W en défaut, et vu son poids (245 gr), cela en fait un bon produit que je n’ai pas fini d’emmener dans mes itinérances
Confort
Ce critère vient en dessous des autres car le confort d’un pantalon de pluie dépend grandement de son imperméabilité et de sa respirabilité. En fonction coupe-vent le pantalon n’est pas désagréable sur la peau, le tissu ne colle pas aux jambes. Cela reste un tissu imperméable “mono paroi” qui ne peut donc pas être aussi agréable au toucher qu’un pantalon doublé en filet, par exemple, mais il est si léger, on ne peut pas tout avoir. La coupe ample laisse totale liberté de mouvement. Pour l’itinérance à vélo, à noter que les genoux ne sont pas préformés. Par contre, toujours en itinérance à vélo, les deux velcro sur le haut et le bas du mollet sont très pratiques pour ne pas que le pantalon se prenne dans la chaîne ou autre !
Solidité
Comme tout textile respirant très léger, le pantalon est relativement fragile. Il ne résistera pas à un maladroit passage de barbelé et les frottements sur les rochers abrasifs ne sont pas conseillés. Il n’est donc clairement pas fait pour foncer en “mode sanglier” dans le tout-terrain, à travers les framboisiers sauvages, les ronces ou les buis. Il se situe dans une très bonne moyenne sur ce critère dans cette catégorie de produits (rapport solidité/poids). Cela fait maintenant plusieurs mois que j’ai ce pantalon, il est toujours aussi efficace et ne montre aucune trace d’usure ou de fatigue.
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Mon avis sur le pantalon Fjällraven High Coast Hydratic Trousers W
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Mon avis
Le pantalon Fjällraven High Coast Hydratic Trousers W, à mon avis, n'en est qu'au début de ses aventures en ma compagnie. Avec un très bon rapport qualité/poids/solidité, il vient remplacer sans avoir à rougir mon vieux pantalon de pluie qui a rendu de bons et loyaux services plusieurs années sur toutes mes itinérances, pédestres, à vélo, à ski...
Après 16 ans passés dans l’industrie à rêver d’être dehors, m’y voila. Cela fait 18 ans que je suis accompagnatrice en montagne et que je partage mon temps entre cette activité et des voyages au long cours à vélo, à pied, à skis… Je suis également auteure.