Test plat lyophilisé Trek’n eat riz cajun Jambalaya aux légumes

Le plat Trek’n Eat riz cajun jambalaya est proposé par la marque allemande spécialisée dans les produits lyophilisés. Elle a développé une gamme variée de repas pour l’outdoor, sans conservateurs, ni exhausteurs de goûts, et avec des lipides en quantité réduites. Trek’n Eat propose non seulement des repas traditionnels à base de viande ou de poisson mais également des plats pour les végétariens (sans viande ni poisson) et végétaliens (sans aucun produit d’origine animale). Qu’il s’appuie sur des motivations liées à la cause animale ou à la réduction de son empreinte environnementale, le choix d‘un mode de vie sans protéines d’origine animale fait de plus en plus d’adeptes. Trek‘n Eat suit donc cette tendance en ajoutant régulièrement de nouveaux plats végétariens  à sa carte. Le Trek’n eat riz cajun jambalaya aux légumes, plat typique de Louisiane, appartient à cette catégorie.

Le  Trek’n eat riz cajun jambalaya, premières impressions sur la composition

Côté ingrédients,  on est bien sur du 100% végétal et la promesse de n’ajouter ni conservateurs ni exhausteurs de goût est parfaitement tenue. Le riz et les légumes constituent l’essentiel des produits et les additifs utilisés sont plutôt rassurants. La composition du plat est, de plus, 100% compatible avec les régimes sans gluten ni lactose. Pour le reste, Trek’n Eat ne révolutionne pas le monde du lyophilisé; pas de traçabilité des produits et une huile de palme toujours trop présente. Au-delà de la question éthique qui entoure l’usage de l’huile de palme, on se souviendra qu’elle fait partie des graisses saturées qui ne devraient constituer qu’une infime partie de nos apports lipidiques et non l’essentiel comme ici. Enfin, si l’équilibre idéal glucide/lipide/protéine cité par les nutritionnistes du sport est souvent (en pourcentage) autour de 50/15/35, le Trek’n Eat riz cajun jambalaya offre un ratio de 66/4,4/9,9 qui invite à compléter la diète quotidienne avec par exemple des fruits secs, riches en lipides polysaturés et en protéines.

Le  Trek’n eat riz cajun jambalaya sur le terrain

J’ai fait le choix de manger des produits lyophilisés lors de ma traversée de l’île de Skye (Ecosse) pour réduire le poids et volume transporté, me simplifier la préparation des repas, et m’éviter une fastidieuse vaisselle. Sur le premier point, ce plat Trek’n eat riz cajun jambalaya aux légumes remplit son rôle. Bien plus léger que de la nourriture fraîche, le plat est conditionné dans un emballage solide, qui a parfaitement résisté aux diverses manipulations et mauvais traitements dans un sac à dos chargé pour une semaine de randonnée itinérante avec bivouac. J’ai cependant regretté que la marque germanique n’ait pas mieux optimisé son emballage du point de vue volume, par exemple en optant pour un vide d’air qui aurait permis de gagner un peu de place dans le sac.

La préparation du plat est facilitée par un emballage à fond plat qui tient bien seul debout et un zip permettant de conserver l’eau chaude le temps de la réhydratation. Un temps particulièrement court, 2 minutes, et parfaitement calculé par Trek’n Eat. Ce point sera un véritable atout pour ceux qui désirent consommer ce plat en hiver car un temps d’hydratation raccourci évite au plat de se refroidir. Précisons que le Trek’n eat riz cajun jambalaya se réhydrate avec 490 ml d’eau ou en remplissant le sachet jusqu’à la ligne de remplissage. Celle-ci est située à l’extérieur de l’emballage. J’avoue préférer qu’elle soit à l’intérieur quand il s’agit d’être précis. Pour consommer le Trek’n eat riz cajun jambalaya, j’ai apprécié ma cuillère à long manche Optimus, car même si l’emballage est découpable pour accéder  plus facilement au fond, ce type d’ustensile évite de s’en mettre plein les doigts.

L’odeur du Trek’n eat riz cajun jambalaya est agréable, avec une forte dominante de notes épicées. En bouche, la mâche est correcte. C’est un point que l’on néglige souvent alors que le sentiment de satiété est en grande partie lié à cette impression de mâcher un aliment solide. Et effectivement ce plat est tout à fait rassasiant (par rapport à une moyenne de plat lyophilisés). Le goût est agréable, même si la tomate et le sel dominent très largement le plat rendant difficilement dissociable les ingrédients. C’est un point à garder en tête quand il s’agit de se composer un menu de plusieurs jours, les plats dont les ingrédients ne se dissocient pas aisément ayant tendance à plus rapidement “lasser”.

L'Oeil et la Plume

Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka