Le réchaud MSR Windburner a été testé sous son ancien nom Windboiler. Ce réchaud est prévu pour être utilisé avec des cartouches de 110 g ou de 230 g d’isobutane/propane conformes aux normes EN417. Il est donc compatible avec toutes les cartouches à valve ayant un embout fileté (Optimus, Markill, Primus, Coleman, MSR, etc… sauf Camping Gaz).
Mode d’emploi
Préparation
- Séparer tous les éléments
- Ouvrir le trépied et emboîter la cartouche de gaz (les 1ères encoches sont pour les cartouches de 110g et les secondes pour les cartouches de 230g)
- Déplier l’étrier de réglage et fermer (à fond vers la position -)
- Retirer le bouchon de la cartouche de combustible et le mettre de côté
- Tenir la cartouche droite et visser la fermement à la base du brûleur
- Tourner la soupape de commande vers le +, allumer avec un briquet, des allumettes ou un bâton de ferrocerium, attendre que le fil témoin devienne rouge
- Emboîter la popote dans le brûleur et régler la “flamme”
- Ajouter de l’eau (plats lyophilisés). Ne pas dépasser la ligne « MAX » de 0,9 L. Risque de débordement
- Ajouter le couvercle à la popote
Rangement
- Fermer la soupape de commande (à fond vers le -) pour éteindre la flamme
- Attendre que l’appareil ait refroidi avant de ranger les éléments
- Dévisser le brûleur de la cartouche de gaz
- Replier l’étrier de réglage.
- Désemboîter le trépied de la cartouche et le plier
- Ranger tous les éléments dans la popotte, dans l’ordre: chiffon de protection, cartouche de 110 g la tête en bas (la cartouche de 230 g ne se glisse pas dans la popote) brûleur la tête en bas, trépied, remettre le couvercle, visser le bol sous la popotte.
Nettoyage
Laver la popotte uniquement avec une éponge douce. Pas de lave-vaisselle ni de produits abrasifs. L’enveloppe isolante peut être retirée pour être lavée.
Test Terrain du réchaud MSR Windburner
Après le célébrissime MSR Reactor stove qui a équipé bon nombre d’expéditions en quête de légèreté et d’efficacité, Cascade designs, propriétaire de la marque MSR, présente depuis quelques mois le Windboiler, rebaptisé Windburner depuis. Points communs entre les deux? Ce sont des réchauds légers qui proposent une solution tout en un et sont équipés de régulateurs de pression et de la technologie “tête radiante”. Celle-ci permet le mélange gaz – oxygène au sein de matériaux poreux qui abritent la flamme. Résultat ? Pas de flammes apparentes, une bien moindre sensibilité au vent et un réchaud fonctionnant à la fois par chaleur rayonnante et convection. La différence ? Le MSR Reactor est un réchaud minimaliste, optimisé pour de la puissance brute et un poids minimum, conçu aux dires de la marque pour “fondre de la neige”. Le MSR Windburner lui est plutôt orienté gains de poids, de volume, de consommation de gaz et destiné à être utilisé dans des environnements de trekking où il pourrait même permettre de cuisiner un peu pour une ou deux personnes. Alors, promesses tenues ?
Côté fiche technique, le MSR Windburner ne présente ni le poids le plus léger, ni la puissance la plus forte, ni l’encombrement le plus réduit des réchauds tout en un. Mais sur le terrain ses atouts sautent aux yeux. Avec une popotte de 1 litre, une consommation modeste, un équipement complet (gaine isolante, trépied pour la cartouche, bol, chiffon) et un poids contenu, le windboiler est un des réchauds tout en un les mieux optimisé. Côté construction on est bien dans le qualitatif. Tout est bien assemblé, les matériaux respirent la qualité. Mais qu’on ne se trompe pas, le MSR windboiler a pour objectif d’être léger et cela se paye par des pièces fines qui ne résisteraient pas à un usage peu soigneux. Cela se traduit également par la nécessité de bien stabiliser le réchaud quand il y a du vent mais cela tombe bien, le trépied est fourni.
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Côté pratique, le montage se fait aisément. Tout s’assemble, s’emboîte sans difficulté et sans jeu entre les éléments. L’allumage se fait facilement avec un briquet ou un bâton de ferrocerium même avec des vents forts. On regrette l’absence d’allumage piezo qui aurait encore facilité les choses. L’ébullition, même avec une cartouche presque vide et des vents forts se fait rapidement. Le volume de la popotte permet de réchauffer deux plats lyophilisés sans souci mais soyons réalistes, il ne permet pas vraiment de “cuisiner”.
Le sans faute pour ce réchaud ? Pas tout à fait quand il s’agit de passer à la dégustation. Le bémol vient d’abord du couvercle. Conçu pour permettre de boire1 à travers un petit bec verseur on ne manque pas de se “chauffer” les lèvres sur le bord de la popotte alu, le couvercle ne couvrant pas assez. De plus, l’orifice du couvercle est trop petit pour permettre de verser aisément l’eau dans les sachets lyophilisés et comme il n’y a pas de bec verseur sur la popotte – à l’instar de celles de chez Primus – il faut être précautionneux pour ne pas se verser l’eau chaude dessus. Bémol également sur la housse isolante. Celle-ci remplit bien sa fonction mais le matériau (plastique entouré d’un tissu fin) n’apporte pas le confort de celui des Jetboils ou Primus. Plus gênant, sa poignée, beaucoup trop étroite pour loger toute la main (pourtant petite des testeurs), ne permet qu’une préhension difficile. On ne sait où mettre les doigts et on finit là encore par risquer le coup de chaud avec l’alu du bas de la popotte. Rien de rédhibitoire dans ces défauts mais des petits détails qui gagneraient à être améliorés.
Comme tous les réchauds optimisés, ce réchaud présente un risque fort de dégagement de monoxyde de carbone (gaz inodore et toxique) et ne doit être utilisé qu’en plein air. Réchaud de petite taille, il dégage une forte chaleur sur ses parties métalliques et ne doit être manipulé que sur la zone en plastique prévue à cet effet.
1– un thé ou un café grâce à l’accessoire “MSR Windburner Coffee Press Kit” vendu séparément.
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Mon avis
Le réchaud MSR Windburner constitue un excellent choix quand il s'agit de partir quelques jours avec l'équipement le plus léger et optimisé, et quand il s'agit de chauffer de l'eau pour le thé et réhydrater ses aliments. Plutôt bien conçu, stable, de construction solide, il est léger, efficace (temps d’ébullition moyen testé : 2 minutes 30 pour 1 litres d'eau (variable selon la température, le vent et l'altitude) et peu gourmand en gaz (autonomie testée à environ 9-10 litres d’eau à ébullition pour une cartouche de 110g (variable selon la température, le vent et l'altitude). Nul doute qu'il se glissera régulièrement dans votre sac dos.
Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka
Après plus de cent jours de test de ce réchaud je voulais partager avec vous mes impressions. Résistance et efficacité sont toujours au rendez-vous. Les bémols formulés sur la praticité de la popotte – sur laquelle on pourrait se brûler – sont finalement levés à l’usage puisque l’on prend facilement l’habitude d’empoigner l’ustensile au bon endroit. Bref, le windboiler est devenu le compagnon de toutes mes aventures, aussi à l’aise en montagne qu’en plaine, par temps venté ou grand froid.
Merci Henri pour ce complément d’infos sur ton test.