Test Sac à dos Ortovox Peak 42 S

Test sac à dos Ortovox Peak 42 S lors d'une randonnée itinérante sur le GR3 dans les Monts du Forez. Voici mon avis sur ce sac à dos d'alpinisme.

J’ai testé le sac à dos Ortovox Peak 42s sur 4 jours de randonnée en itinérance sur le GR3 dans les monts du Forez et quelques jours éparses en Auvergne. Voici mon avis.

Depuis sa création en 1980, la marque Ortovox n’a cessé de se consacrer à une double mission de protection, en se plaçant parmi les pionniers de la sécurité des alpinistes et de la montagne.

Ortovox a décliné sa série de Peak sous différents litrages, tous conçus pour l’alpinisme et le ski de randonnée. De mon côté, j’ai testé le sac à dos dans des conditions de randonnée. A ce sujet, vous pouvez aussi lire le test du sac à dos Peak 35 réalisé par Grégory.

Premières impressions sur le sac à dos Ortovox Peak 42 S

Le sac à dos Peak 42 S est d’allure compacte, l’ensemble est uniforme et son aspect semble robuste. Un style épuré et cohérent, doté d’un panneau dorsal en laine Suisse (comme tous les modèles de cette gamme), qui semble annoncer un confort intéressant. ortovox assure une régulation thermique hautement performante grâce à ce matériel naturel.

La gamme Peak offre tout un ensemble d’accessoires ou rangements prévus pour le matériel d’alpinisme, ils n’ en seront pas moins négligeables pour la randonnée classique.

Test terrain du sac à dos

Réglage du sac à dos

Le sac à dos Peak 42 S ne propose pas de réglage de la hauteur du dos, le S derrière le litrage indique qu’il s’agit d’une taille short (dos court), qui correspond à une longueur de dos de 36 à 42 cm. En ce qui me concerne, je suis autour de 46 cm, mais étrangement je n’ai pas trouvé que cela avait affecté le confort du sac sur mon dos. En termes de charge, j’étais sur une moyenne de 7-8kgs.

Le Peak 42 S offre la plupart des sangles de réglages habituels, ceinture abdominale (munie de chaque côté d’une sangle de stabilisation pour permettre au sac de suivre les mouvements du corps), sangle thoracique, et sangles équilibre des charges en haut et bas des bretelles.

La version féminine de ce sac propose des bretelles plus fines et courtes avec une forme de S. De ce côté là, je n’ai pas réellement senti de différences avec un modèle classique, plus large et droit. Peut-être dans des conditions d’ascension aux reliefs alpins où l’usage des bras (avec piolet par exemple) est répété, cette différence de conception se fait ressentir, réduisant ainsi les frottements au niveau des bretelles.

Qualité des matériaux

À première vue, l’ensemble des coutures semble vraiment de très bonnes manufactures.

L’utilisation de matériaux recyclés est toujours intéressante. Son tissu principal Ripstop conçu en 420 Deniers lui offre une grande résistance.

Je me suis autorisée des petites sorties de chemin en franchissant des halliers assez denses, j’ai eu quelques griffures sur le tissu mais pas de déchirures. Alors que sur de précédents sacs à dos, en me frottant à ce type de végétation, j’avais rapidement constaté des déchirures.

Neutre en CO2 et sans PFC, cet engagement de la marque donne au Peak 42 S l’atout de séduire les plus engagés face aux questions environnementales, dont je fais partie.

Confort de portage

Ortovox utilise la technologie Swisswool 3D back systems, qui associe un dos full-contact renforcé par des armatures métalliques avec la présence de la laine suisse sur les surfaces de contacts.

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Cette combinaison assure une bonne répartition uniforme de la charge ainsi qu’une performante régulation de la température. Annonçant un résultat d’absorption de l’humidité 30 fois supérieur et une respirabilité 7 % supérieure, à un système classique type mousse.

Sur mon parcours, j’ai eu deux jours de pluie et deux jours d’alternance pluie/soleil avec une température autour de 22-24 degrés. J’ai trouvé que les jours de chaleur humides mon dos était nettement moins mouillé grâce à la répartition de la laine sur les zones de transpiration habituelles. Un vrai sentiment d’efficacité selon moi. Je connaissais la technologie Swisswool au travers de vêtements que j’avais eu l’occasion d’essayer, mais jamais sur un sac à dos. Je suis satisfaite du résultat sur le dos du sac.

L’aspect full contact me plaît beaucoup, le sac offre presque un sentiment de fusion avec le randonneur, ce que je trouve très appréciable dans les passages escarpés. On se sent faire unité avec cette charge dorsale. De plus, j’ai trouvé la ceinture large très confortable en appui sur les hanches, ce qui minimise considérablement le poids sur le dos et les épaules.

Organisation du rangement et accessoires

Le Peak 42 S offre un grand compartiment central, doté d’un accès rapide latéral avec zip circulaire, qui permet de ne pas avoir à ouvrir le rabat supérieur. Je suis une grande adepte de ce type d’ouverture, je trouve ça extrêmement pratique de ne pas avoir à tout sortir ou tout mettre en vrac à l’intérieur. Un accès par le haut est aussi possible, qui se ferme/ouvre à l’aide d’une petite accroche réglable en fonction du remplissage du sac.

À l’intérieur même de ce compartiment, un emplacement pour poche d’hydratation, directement plaqué sur le dos. Avec une sortie pour le tuyau par l’arrière, en haut. La présence d’une petite sangle à clips au niveau de la sortie du tuyau ainsi que deux élastiques intégrés sur le devant du compartiment à droite et gauche, permettent un maintien de la poche plaquée à la paroi dorsale pour qu’elle ne s’affaisse pas en bas du sac.

Je ne l’ai pas testé sur ce parcours, mais sur de précédents sacs, j’ai déjà utilisé l’emplacement poche d’hydratation et le maintien de celle-ci n’était pas toujours satisfaisant. Ici le système semble efficace, à voir sur une prochaine utilisation.

Le sac à dos dispose également :

  • D’un compartiment séparé à l’avant pour l’équipement d’avalanche. Je ne l’ai pas utilisé pour ce matériel-même, mais je trouve toujours très pratique d’avoir un compartiment séparé du principal, et je le préfère situé en frontal plutôt que sur les côtés du sac, comme on les trouve sur de nombreux modèles. Plus pratique en termes d’espace disponible et d’accessibilité à mon goût.
  • D’une petite poche latérale basse qui s’agrandit grâce à un système de zip permet de venir y glisser la gourde ou des crampons, par exemple, dans le cadre d’une sortie alpine.
  • D’une poche extérieure et intérieure. J’aime beaucoup quand cette poche intérieure est intégrée au rabat. C’est très pratique pour y glisser des objets ou des papiers sensibles, mais attention à ne pas trop charger ces deux poches simultanément carj’ai tendance à trouver que ça alourdit sur les épaules.
  • A l’intérieur du rabat, on trouve un petit emplacement prévu pour une carte d’urgence avec nos données personnelles à remplir.
  • La très classique poche sur la ceinture abdominale, assez grande ici, toujours bien pratique pour les petits objets ou matériel GPS/Téléphone. Je n’aime pas avoir les appareils connectés dans la poche du pantalon, j’apprécie donc beaucoup cette petite poche intelligemment située.

Très bien accessoirisé, à tout cela s’ajoute toute une diversité d’accroches pour différents matériels :

  • Un filet/ sangle pour fixer un casque à l’avant ou sur le haut du sac.
  • Une boucle porte matériel et mousqueton sur la ceinture abdominale.
  • Des accroches pour positionner les skis en diagonale ou via les 4 sangles de compression latérales, ainsi que 4 points de fixations pour piolets.
  • Des accroches sur le coté du sac à dos pour une corde ou des bâtons de marche par exemple.
  • Sur une des bretelles, une petite boucle d’accroche est prévue pour les lunettes de soleil (détail qui m’a bien plu), ainsi qu’un sifflet sur la sangle thoracique.

Tout est très bien pensé, la diversité est appréciable. Peut-être une protection pluie aurait été un petit plus ? Mais c’est vrai que souvent on n’en trouve pas sur les sacs à dos typé alpinisme car incompatible avec le porte-piolet. J’ai cependant eu deux bonnes journées de pluie importante sur mon itinéraire, l’ensemble de mes affaires est resté au sec grâce à la densité du tissu.

Ratio poids/volume

Annoncé à 1500 gr pour un volume de 42L, je l’ai pesé à 1580 gr. Il ne se situe pas parmi les plus légers, mais ce point est largement contre balancé par le confort éprouvé de ce sac à dos.

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Mon avis sur le sac à dos Peak 42 S

  • 95%
    Qualité de fabrication - 95%
  • 90%
    Réglage du sac à dos - 90%
  • 95%
    Organisation du rangement - 95%
  • 100%
    Confort de portage - 100%
  • 90%
    Accessoires - 90%
  • 80%
    Ratio poids/volume - 80%
91%

Mon avis

Le Peak 42 S d’Ortovox offre un excellent confort de portage et à mon goût une très bonne régulation thermique dû à la présence de la technologie Swisswool élaborée par Ortovox. Sac prévu pour l’Alpinisme ou le ski de randonnée qui s’adapte parfaitement à de la randonnée classique. Pour résumé, un sac polyvalent, efficace et très robuste par la qualité des matériaux utilisés.

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