Test sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10

J’ai testé le sac à dos Astrum EVO 55+10 de la marque Vaude lors d’une itinérance dans les Dolomites. L’idée du trek était d’avoir le maximum d’autonomie possible, ce qui rime souvent avec un sac à dos lourd et volumineux. Les conditions idéales pour tester ce sac à dos vendu pour le trek, les grands voyages et les voyages en sac à dos. Voici mon avis.

Confort de portage et respirabilité

Le confort est l’un des points fort du sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10. On peut imaginer que lorsque l’on part en trek avec un sac 55+10 litres, on part pour une grande aventure de plusieurs jours, avec probablement beaucoup de matériel à transporter (tente, matelas, duvet, réchaud…) pour être le maximum possible en autonomie (ou liberté ?). Résultat, on porte du poids. Pour ma part, j’ai testé le sac avec 8 kilogrammes en moyenne, avec des journées à 10 kg. Bien que l’on soit content de poser le sac à la fin de la journée, on le supporte très bien. Les bretelles, la ventrale et le dos sont rembourrés et aérés. Grâce au système « dorsal Tergolight », on peut régler la hauteur des bretelles à son dos, afin que le sac à dos soit parfaitement ajusté notre morphologie. Une fois le système compris (c’est assez simple, il y a une pièce en plastique accessible par le bas du sac qui permet de laisser du mou, et les bretelles remontent), les bretelles restent en place, et ne se desserrent pas. C’est réglé une fois pour toute.

La sangle ventrale est vraiment top, confortable et rembourrée. On peut la serrer très correctement, et avoir par conséquent beaucoup de poids sur les hanches. On rajoute une sangle pectorale que l’on peut régler pour l’adapter à notre poitrine (ajustable sur 10 – 15 cm en hauteur). Bref toutes ces sangles et bretelles ajustables rendent le sac très confortable.

De plus, on peut facilement donner du mou au dessus du sac grâce à des sangles, ce qui permet, lorsque le sac est très rempli, de rehausser la poche du haut. Résultat notre tête ne vient pas taper le haut du sac, et on gagne en confort.

Le dos, les bretelles et la ventrale sont matelassés pour une meilleure ventilation. En effet sur le terrain, on transpire un peu au niveau du ventre et des bretelles (là ou s’est bien serré pour porter le poids du sac), mais très peu sur le dos. Donc on est plutôt bien niveau respirabilité 😉

Deux points très positifs du sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10 : il tient tout seul debout une fois chargé et il dispose de poignées de portage. Avoir un sac que l’on peut poser n’ importe où et pas seulement contre un mur est très pratique. Et lorsque l’on doit le mettre sur son dos, on part de moins loin. De plus le sac est doté de trois poignées de portage. La première, classique, est située sur le haut du sac, au niveau de notre nuque. Les deux autres sont sur l’arrière du sac, en haut et en bas. Lorsque l’on veut mettre le sac dans le coffre d’une voiture, ou le porter sur quelques mètres, c’est super facile, même si le sac est lourd. J’approuve complètement.

Rangement et organisation du sac

Au premier abord, je trouve que le sac Vaude Astrum Evo 55+10 à l’air plutôt simple, comme je les aime. On a tout d’abord une grande poche principale, qui s’ouvre sur toute la longueur (par le bas et par le haut) qui permet d’avoir accès à l’intégralité du contenu du sac en une seconde. On peut également choisir de n’ouvrir que le bas ou que le coté. La fermeture éclair est sécurisée par une pression sur le haut du sac, et également par des sangles sur le bas du sac. Impossible que cela ne s’ouvre sans que n’ont le veuille.

On trouve à l’intérieur de cette grande poche une séparation modulable qui a deux fonctions. La première est de contenir le camelback (que l’on peut fixer en haut par un scratch).  On peut également segmenter le sac en deux parties pour avoir une partie haute et une partie basse. Je trouve personnellement que la poche à Camelback est utile, mais que segmenter le sac en deux est assez inutile. En effet, il est plus intéressant d’avoir le maximum de poids au fond du sac (pour avoir plus de confort au portage), et une séparation pourrait modifier l’équilibre du sac à dos.

Sur l’avant du sac, on trouve une grande poche que j’ai beaucoup utilisé, où l’on peut glisser une veste ou un pull, le topo de la randonnée… Bref des choses qui sont utiles plusieurs fois par jour, et qui sont facilement accessibles. Cette poche a une capacité assez importante (environ 20 cm *50cm).

Sur la ventrale, on a une poche d’un coté, qui est également assez grande pour accueillir un téléphone et autres petites choses que l’on a besoin d’avoir sous la main. Vu que la sangle est matelassée, la poche même remplie ne gène pas les mouvements. On peut glisser nos lunettes sur la bretelle, il y a une petite sangle prévu à cet effet, et qui est très efficace. Les lunettes ne bougent pas quelle que soit notre activité.

Dans le rabat sur le haut du sac, on trouve une grande poche accessible lorsque le sac est fermé. Cette poche est un vrai couteau suisse ! Tout d’abord, elle a à l’intérieur deux autres poches en filet fermées par une fermeture éclair. C’est pratique car on peut voir ce qu’il y a dedans. On peut l’utiliser comme poche fourre tout sur le haut du sac. On peut également la séparer du sac à dos pour l’utiliser comme une trousse de toilette. Il y a la place pour mettre le petit miroir (qui est fourni avec), un crochet pour la suspendre. Et troisièmement, on peut utiliser toute la poche comme « sac en bandoulière pour aller se promener le soir et ne pas tout emmener. Je trouve l’idée de la multifonction intéressante. Par contre je ne trouve pas cela pratique sur le terrain. Les ouvertures sont inversées lorsqu’on laisse la poche sur le haut du sac, pas très pratique. Et puis lorsqu’on est en voyage, on pourrait se dire que la trousse de toilette est au fond du sac, vu qu’on ne la sort que le soir ? Donc pourquoi lui donner une place de choix, super accessible ? Bref je ne suis pas convaincue.

Enfin il y a deux poches en filet élastique sur les cotés du sac. Je n’ai pas bien compris leur utilité car elles sont ouvertes sur le haut et sur le coté. D’une part j’ai eu trop peur de perdre mes affaires en les glissant dedans, et d’autre part, je l’utilise souvent pour glisser rapidement les déchets trouvés sur le chemin. Mais avec ce système de double ouverture, ce n’était pas possible de l’utiliser comme tel.

Et le reste

Le sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10 dispose de petites sangles sur les cotés du sac pour attacher des bâtons, ainsi que d’autres accroches sous le sac pour mettre éventuellement un matelas de sol un peu volumineux. Je n’ai pas testé sur le terrain, le sac est bien assez grand pour glisser les bâtons de marche dedans lors des transports, et de les avoir aux mains pendant la randonnée.

Niveau solidité, je n’ai rien à redire, le sac est en parfait état après quelques jours d’utilisation. Je n’ai même pas réussi à le salir 😉.

J’adore la couleur violette, elle change des classiques noirs ou gris. Cela met un coté un peu féminin sans aller dans le rose pétant.

Vaude met particulièrement l’accent sur les matériaux utilisés pour fabriquer ce sac. Il est constitué de bouteilles PET recyclé, puis traité avec un produit éco finish qui est plus respectueux de la nature. A coté de cela, le sac est fabriqué au Vietnam, donc il va se balader un peu avant d’être vendu en France. Mais Vaude a une fondation qui défend les conditions de travail dans leur usine de fabrication (vous pouvez en apprendre plus ici, site en anglais) et surtout, la marque joue le jeu de la transparence.

Où acheter le sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10 ?

Mon avis sur le sac à dos Vaude Astrum Evo 55+10

svety74

J’ai eu la chance de faire de ma passion mon travail. Tous les matins, je suis contente d’aller travailler.  En même temps, mon travail consiste à vendre du rêve, et à emmener des petits groupes faire du chiens de traineau ou de la randonnée sur plusieurs jours !
Vous me trouverez plutôt dans les pays nordiques, du côté de la Finlande ou de l’Islande, où j’ai pas mal trainé. Mon camp de base est situé à Chamonix avec le Mont Blanc en terrain de jeu ! Mes projets sont d’aller m’installer au Canada pour quelques temps, et de profiter des montagnes la bas.
J’ai beaucoup vadrouillée à travers le monde, en choississant des modes de transport doux, avec une préference pour le vélo et la marche à pied. Prendre le temps de voyager permet de rencontrer les populations locales, de faire des rencontres inoubliables et de ne rien rater du paysage. Mes préférences me poussent vers l’Afrique, que j’apprécie particulièrement. Ce continent fait encore peur, donc n’est pas trop ouvert au tourisme de masse. Il y a donc plein de coin magnifique à découvrir loin des foules !
Une prochaine destination ? J’aimerai partir à la découverte des animaux d’afrique, donc plutôt aller du coté du Kenya. En Asie je voudrais découvrir la Birmanie avant que ca ne change trop et aller voir Bornéo avant que les cultures de palmier ne détruisent tout. Enfin en Amérique, je souhaiterai découvrir Cuba, avant que ca ne devienne un second Mexique.
Bref, je voudrais aller partout !