Test sac de couchage Rab Ascent 500

Test du sac de couchage Rab Ascent 500 composé de duvet de canard et d'un pouvoir gonflant de 650 cuin. Voici mon avis après 6 nuits à la belle étoile au Sahara

A l’occasion d’une randonnée dans le Sahara marocain, j’ai testé le sac de couchage Rab Ascent 500 6 nuits à la belle étoile. Voici mon avis.

Les sacs de couchage de la gamme Ascent de Rab sont de forme sarcophage et propose un volume généreux pour assurer un bon confort de sommeil. Plusieurs modèles sont disponibles avec un garnissage différent : 300, 500, 700, 900 et 1100. ils sont tous disponibles en version femme et homme.

Premières impressions sur le sac de couchage Rab Ascent 500

Le sac de couchage Rab Ascent 500 est doté d’un tissu recyclé Pertex® Quantum 30D (50 g/m2) avec DWR (déperlant) sans fluorocarbure résistant au vent sur le papier (voir plus bas s’il l’est réellement) et très agréable au toucher.

Sa coupe est large (160 cm aux épaules ; 108 cm aux pieds), ce qui devrait garantir de bonnes nuits de sommeil si les températures extérieures ne sont pas trop froides.

Les tissus sont de très bonne qualité, le zip le semble également. Le tissu extérieur est recyclé, le duvet de canard européen est certifié RDS (Responsible Down Standard) et n’utilise pas de fluorocarbure.

Test terrain à la belle étoile au Sahara

J’ai testé le sac de couchage Rab Ascent 500 pendant 6 nuits à la belle étoile dans le désert marocain à des températures comprises entre 3 et 10°C.

Ergonomie et confort

Le sac de couchage Rab Ascent 500 est très bien conçu. Son tissu est doux, son volume s’avère en effet généreux sur le terrain tant au niveau des épaules que des pieds . J’ai vraiment apprécié de ne pas être engoncé dedans. Autre gros point fort : le zip YKK. C’est un double-curseur, un en haut, un autre aux pieds. Cela permet d’ouvrir le sac de couchage s’il fait chaud et de ne pas transpirer dedans. Autre point fort, l’ouverture et la fermeture du sac de couchage est super fluide et à aucun moment, je n’ai pris le zip dans le tissu.

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Le sac de couchage est fourni avec un sac de compression à utiliser en randonnée et un sac de rangement pour entreposer le sac de couchage chez soi. Le sac de rangement est d’excellente facture avec un zip de fermeture, il est aussi imperméable au niveau de sa base. Quant au sac de compression, sa taille est parfaite, ni trop grand ni trop petit ; il dispose d’un cordon de serrage et d’un accès pour y glisser la main et faciliter la sortie du sac de couchage du sac de compression.

Thermicité

Le sac de couchage Rab Ascent 500 est donné pour un température de confort de 1°C (-5°C en limite confort et -22°C en extrême confort). Je ne regarde que la température de confort quand j’achète un sac de couchage 3 saisons et je vous conseille d’en faire autant à moins de ne pas être frileux du tout. Il est garni de 500 g de duvet de canard européen (80% duvet/20% plume) au pouvoir gonflant de 650 cuin. Sa construction est de type trapézoïdale en caisson avec une coupe différentielle afin de maximiser le volume et la chaleur.

Ayant rencontré des températures nocturnes entre 10 et 3°C, le sac n’a pas été poussé dans ses retranchements mais je me suis approché de la température de confort. Je dormais dans le sac de couchage avec des chaussettes mérinos aux pieds, un sous-vêtement mérinos Fjällräven Abisko Wool LS M en haut et un collant également en mérinos, sans oublier un bonnet sur la tête pour éviter de trop serrer la capuche. Je dormais sur un matelas en mousse fourni par l’agence sous lequel j’ai placé le footprint de ma tente MSR Freelite 1, histoire de m’isoler un peu plus du sol car les matelas en mousse ne sont pas réputés pour être ceux qui isolent le mieux. Toutes les nuits, j’ai dormi ainsi sauf une nuit, j’ai dû retirer mes chaussettes tant j’avais chaud.

Une fois j’ai senti un peu le froid au niveau de mes pieds. C’était en fin de nuit, il faisait 3°C et il y avait un peu d’humidité (quelques gouttelettes sur le sac de couchage). En ajustant la collerette et la capuche grâce à leurs élastiques respectifs, j’ai pu poursuivre les derniers moments de ma nuit au chaud. Le traitement DWR a bien agit puisque les gouttelettes sont restées en surface du sac de couchage et n’ont pas pénétrées le tissu.

Nous avons eu deux nuits avec un peu de vent sur le matin. Le sac de couchage coupe bien du vent, en tout cas quand il est modéré comme je l’ai eu.

Ratio poids/volume

Le sac de couchage Rab Ascent 500 pèse 1060 g sur la balance en version standard auquel il faut ajouter 50 g pour le sac de compression que l’on utilise en randonnée et 120 g pour le sac de rangement que l’on utilise pour entreposer le sac à la maison. C’est un poids correct pour un sac de couchage d’1°C. Même chose pour la compression puisque une fois bourré dans le sac, celui-ci mesure 35 X 20 cm. D’autres sacs de couchage, particulièrement ceux en duvet d’oie, font mieux. Mais le ratio poids/volume est meilleur que la plupart des sacs de couchage synthétiques.

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Mon avis sur le sac de couchage Rab Ascent 500

  • 100%
    Qualité de fabrication - 100%
  • 95%
    Ergonomie / Confort - 95%
  • 75%
    Poids - 75%
  • 75%
    Volume - 75%
  • 90%
    Thermicité / Isolation - 90%
87%

Mon avis

Le Rab Ascent 500 est un sac de couchage de très bonne facture. Son tissu semble fait pour durer. Bien conçu, il est confortable, garde bien au chaud et son ergonomie est bien pensé. Tout tombe sous la main (les élastiques de la capuche et de la collerette, le zip). Son volume et son poids restent cependant un peu en deçà de sacs de couchage en duvet d'oie mais pour un prix inférieur. Si vous cherchez un modèle ultra light, tournez-vous vers le Mythic 400 de Rab (660 g pour -1° confort ; duvet d'oie).

2 réflexions au sujet de “Test sac de couchage Rab Ascent 500”

  1. Ce genre de matériel m’intéresse vivement au point que si je vivais en Europe je pourrais m’en procurer. Voilà, soixante ans, je faisais du camping avec mes copains, en été, au Québec. Et j’ai gelé dans mon sac (pas un sac de conserve !). Mon grand-père m’a alors prêté un sac de couchage provenant de l’armée et de la dernière guerre mondiale; un sac large et pesant, rembourré de plumes de canard et là, je me sentais cuire comme un pain dans un four. Autre temps, mais pas autre moeurs ! Vos commentaires sont judicieux et tellement utiles, j’imagine aisément, aux randonneurs et promeneurs de tous genres qui s multiplient à l’horizon. Bonjour chez vous, avec ou sans skis.

    Répondre
    • J’imagine Daniel que des produits équivalents existent aussi au Canada.

      C’est sûr qu’il est préférable de bien choisir son sac de couchage et de ne pas se tromper dans l’interprétation des températures (ne pas se fier à la température extrême par exemple) sous peine au mieux d’avoir très froid, voire de tomber en hypothermie 🙂

      Répondre

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