Test sac de couchage Sea to Summit Trek TK II

Autant l’avouer d’emblée, la marque australienne Sea to Summit me plaît bien. Les produits que j’ai pu avoir entre les mains m’ont toujours satisfait: ils sont à la fois astucieux et pratiques, avec en prime souvent un aspect fun. Cependant, il s’agissait jusqu’à présent de vaisselle outdoor, de sac étanche ou de drap de sac. J’espère qu’il en sera de même pour le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II. Garni de plumes, de forme rectangulaire au niveau des pieds, il a la particularité d’être jumelable à un autre un sac de couchage. Ce n’est pas pour cette raison que je l’ai choisi, mais pour ses caractéristiques thermiques. Le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II est un modèle 3 saisons, plutôt léger, avec une température confort de – 1°. Exactement ce qu’il me faut pour mes randos en itinérance en bivouac.

Premières impressions sur le sac de couchage

Des fois que je les oublierais, les principales caractéristiques sont inscrites sur la tranche du sac de couchage, avec le nom du modèle et la marque, Sea to Summit. Doux au toucher, le sac se présente en trois nuances de bleu: du bleu ciel pour l’intérieur, foncé pour l’essentiel de l’enveloppe et un bleu nuit pour la bordure le long du grand zip. Ce zip court tout le long du côté gauche du sac ainsi que sur le bord inférieur. Il se manipule avec deux tirettes différentes. L’une permet d’ouvrir le bord inférieur, donc d’aérer les pieds, l’autre ouvre tout le côté. Et, au besoin, le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II peut être ouvert entièrement pour être jumelé à un autre sac pour en faire un sac à deux places. A l’intérieur se trouve une poche de sécurité. Rien ne la distingue, pas même le zip, absolument invisible une fois fermé. Sans le discret petit cordon du zip, la poche serait tout simplement impossible à trouver.

Le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II est livré avec un sac de compression imperméable (mais non étanche). Doté d’un système de fermeture ingénieux, fait de petites sangles et de clips, il permet d’obtenir une compression maximale tout en offrant de quoi l’attacher solidement, à l’extérieur d’un sac à dos par exemple. Pour sa part, le sac de rangement se montre lui aussi pratique avec des côtés en mesh pour une bonne aération.

Isolation du sac de couchage Sea to Summit Trek TK II

Le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II est garni avec 500 g (en taille regular) d’un duvet haut de gamme au pouvoir gonflant de 650 Cuin. Des bourrelets au niveau de la poitrine empêchent le duvet d’isolation de glisser vers les côtés du sac durant le sommeil, ce qui aurait pour effet de laisser des espaces non protégés et donc créer des zones de froid. Le design du sac, avec un rembourrage latéral le long du grand zip d’ouverture, permet de maintenir un ratio de garnissage 60/40 et de maintenir davantage de duvet en haut du sac pour une isolation optimale.

Le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II sur le terrain

Le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II m’a accompagné au printemps lors de deux treks en itinérance avec nuits sous tente. Ainsi que lors d’un week-end de survie, où j’ai dormi à la belle étoile sous une bâche de plastique. Je dois dire que je l’ai apprécié avant même de m’y glisser pour dormir, à commencer pour ses capacités à se faire oublier dans le sac à dos! D’un volume compressé de 3,3 l, il n’y prend pas toute la place. Son poids est lui aussi très correct, avec à peu près un kilo sur la balance (1002 g très précisément).

Les nuits étaient bien fraîches lors des utilisations du sac de couchage Sea to Summit Trek TK II. Tout particulièrement lors de mon premier trek de la saison, où j’ai randonné durant une semaine d’un puy à l’autre sur le GR 400 dans le Cantal. J’ai dormi sous tente, sur un matelas Sea to Summit Ether Light XT, non seulement très confortable mais aussi bien isolant. Chaque nuit, le thermomètre flirtait avec la barre de 0°. Jamais, je n’ai eu froid. J’apprécie le confort du sac. D’abord, le soyeux des tissus intérieur et extérieur. Surtout, les dimensions généreuses, tout particulièrement au niveau des pieds qu’autorise la forme rectangulaire. Je m’y sens bien à l’aise. Plus tard dans la saison mais toujours au printemps, dans les Vosges, les conditions se sont avérées un peu plus clémentes. Là, je me suis donc autorisé un sac plus ouvert, plus d’aération. Car si j’aime bien avoir les épaules couvertes en permanence, je ne supporte pas pour autant d’avoir trop chaud. C’est donc bien commode de pouvoir ouvrir le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II par le bas. Je n’ai pas utilisé l’option d’ouverture intégrale des pieds, ce n’étaient pas non plus des températures dingues. En revanche, de tâtonner ainsi dans la nuit pour tantôt ouvrir et tantôt refermer sans la moindre précaution, dans un demi-sommeil, m’ont permis d’apprécier les curseurs des zips: larges, ils se manipulent facilement. Et jamais ils ne se sont coincés, preuve sans doute que le système de bourrelets est efficace.

J’ai encore passé une nuit sous un abri de fortune, en fait une simple bâche plastique tendue sur une corde, dans le massif du Pilat, dans le massif Central, lors d’un week-end survie à quelque 1 000 m d’altitude. Une nuit pas excessivement froide, sans doute une dizaine de degrés, mais très, très humide sous mon tarp improvisé même si je n’ai pas été mouillé par la pluie. Quoi qu’il en soit, le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II bénéficie d’un traitement déperlant pour la couche extérieure, tandis que la plume reçoit un traitement Ultra-Dry Down qui assure au duvet une certaine résistance à l’humidité et un séchage très rapide. Eh bien, j’ai dormi comme un bébé.

L’option de jumelage du sac de couchage Sea to Summit Trek TK II avec un autre sac n’a guère d’attrait pour moi. Mais le fait de pouvoir l’ouvrir intégralement, pour s’en servir comme une couverture, est une possibilité que je juge tout à fait intéressante. Un “plus” qui peut tout à fait servir un jour ou l’autre.

Où acheter le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II ?

Mon avis sur le sac de couchage Sea to Summit Trek TK II

wolff

Journaliste professionnel venant de la presse régionale, j’ai toujours aimé bouger. Au fil de mes pérégrinations, j’ai découvert le voyage à pied et à vélo, que j’apprécie énormément l’un comme l’autre. Et plus j’en fais, plus j’en redemande !