Test sac de voyage Helly Hansen Sport Exp 100 l

J’ai testé le sac de voyage Helly Hansen Sport Exp 100 l tout au long de l’été durant mes différents voyages, notamment à vélo, en France et en Allemagne. Voici mon avis.

Helly Hansen propose une gamme de six bagages à roulettes destinés aux voyageurs sportifs ou aventureux, depuis le bagage cabine jusqu’au 130 l. Mon choix s’est porté sur le modèle Exp 100 l, certes un peu grand mais dont la forme allongée me convient bien : j’y range sans problème mes bâtons de marche. J’ai eu l’occasion de le tester durant une douzaine de voyages, notamment lors de randos avec transfert de bagages et de déplacements en car.

Premières impressions du sac de voyage Helly Hansen Sport Exp 100 l

Le bagage Helly Hansen Exp 100 l présente un look moderne et sportif. La qualité des matériaux ainsi que le grand zip rouge qui barre la partie supérieure en diagonale et tranche joliment sur le noir y sont pour beaucoup.

Originalité, le bagage est fait de deux matériaux différents ce qui ajoute à son allure sympa. La partie supérieure est en polyester souple, légèrement brillante, imperméable. La partie inférieure est une coque en polyester rigide, d’un noir mat. Et le logo du fabricant apparaît, discrètement, avec les lettres HH sur deux faces tandis que sur une troisième s’ajoute la contenance.

Son allure générale me surprend un peu. Le bagage est en effet plus long que la moyenne des sacs d’un volume comparable, d’une dizaine de centimètres. Inversement, il est aussi plus étroit.

Le Helly Hansen Sport Exp 100 l sur le terrain

Déplacement avec le Helly Hansen Sport Exp 100 l

Le sac Helly Hansen Sport Exp 100 l est doté de roulettes surdimensionnées de 80 mm qui le rendent très maniable. Même lourdement chargé, il pivote sur lui-même aisément, se joue des terrains accidentés. Tout au plus ai-je noté que les roulettes sont assez sonores, quoique rien de vraiment gênant, sur certains bitumes.

Ces roulettes ont une caractéristique essentielle pour moi : elles ont le même format et même calibre que les roues de patins en ligne, des rollers. Donc remplaçables sans problème ! Or, à moins de ne jamais marcher avec une valise, les roulettes s’usent presque toujours plus vite que la valise elle-même. Il m’est arrivé de devoir jeter un sac, vieux mais qui aurait bien pu faire l’affaire encore quelques temps, faute de pouvoir changer les roulettes. Je trouve ça particulièrement énervant. Rien de tel ne menace le Helly Hansen Sport Exp 100 l. D’autant moins que des roues de rollers, ça se trouve un peu partout, en tout cas dans tous les bons magasins de sport.

Outre la poignée rétractable -assez courte et c’est tant mieux- pour le tirer, le sac Helly Hansen Sport Exp 100 l se manipule avec deux poignées. Une sur le dessus, l’autre sur la tranche. A moins d’être très, très grand, celle-ci est indispensable dans les escaliers en raison de la forme allongée du Helly Hansen Sport Exp 100 l. Je prends vite le coup: je bascule le sac sur la tranche pour le saisir par cette poignée dans le même mouvement.  Et au bas du sac, un reposoir -qui fait aussi office de poignée et s’avère d’ailleurs très pratique- le maintient debout sans problème, quel que soit le chargement ou le poids.

Organisation du rangement

La forme plutôt allongée du Helly Hansen Sport Exp 100 l me plaît d’emblée. Car j’y trouve un avantage certain : je peux caser mes bâtons de marche sans lesquels je ne pars plus jamais en rando. Or, j’ai déjà eu un bagage nettement trop court, un autre juste-juste où il me fallait caser les bâtons en diagonale dans le sens de la hauteur pour les faire entrer ! Le remplissage était ensuite plutôt épique… Avec le Helly Hansen Sport Exp 100 l, rien de tel, c’est parfait.

Le sac Helly Hansen Exp 100 l s’ouvre en deux, comme un portefeuille, avec deux zips cadenassables qui s’emboîtent l’un dans l’autre. Une fois ouvert, le sac Helly Hansen Sport Exp 100 l double donc son encombrement. Il faut le savoir et en tenir compte. Le tissu intérieur est de couleur rouge, ce qui offre à mes yeux deux avantages. D’une part, l’esthétique, assez réussie. Surtout, les objets se découpent nettement sur ce fond voyant, se repèrent aisément. J’ai déjà eu un duffle bag noir dont le fond était noir aussi : il me fallait tâtonner pour y retrouver les affaires de couleur sombre.

En ce qui concerne le rangement, la partie supérieure se ferme avec un filet en maille noire qui laisse apercevoir les affaires transportées. Le compartiment inférieur ne comporte rien d’autre qu’une sangle élastique qui retient son contenu. Pour éviter que les affaires s’y baladent, j’utilise -depuis quelques années déjà- les systèmes de rangement EagleCreek que je trouve top. Cette partie inférieure se trouve être la coque rigide, bien résistante aux chocs. C’est donc là que je case mon ordi portable et, jusqu’à présent du moins, il n’a pas à en souffrir.

La seule poche se trouve à l’extérieur. Le long zip rouge ouvre une très grande poche extérieure, en fait aussi grande que la face avant du sac. Elle est assez profonde, suffisamment pour y glisser des bouquins ainsi qu’un vêtement ou deux. Mais elle n’est pas cadenassable, ce que je regrette. Une main indélicate peut très bien chercher dans cette poche des objets de valeur -que je n’y laisse jamais- et ne pas se donner la peine de refermer. Au risque de voir le contenu de cette poche se disperser par la suite.

Le sac Helly Hansen Sport Exp 100 l à l’usage

La forme un peu atypique du sac Helly Hansen Exp 100 l lui donne pas mal d’avantages. Je trouve qu’il est plus facile à caser qu’un sac large. Par exemple entre deux rangées de sièges dans une rame de TGV, ou tout simplement dans un coffre de voiture.

De tous les voyages qu’il a subis, ceux effectués par le Helly Hansen Sport Exp 100 l dans les soutes des cars Flixbus ont sans doute été les plus éprouvants pour lui. Les passagers entassent les valises les unes sur les autres très haut et, aux escales, chacun récupère le sien en tirant dessus sans se soucier des autres bagages. A l’arrivée, j’ai plusieurs fois relevé sur mon Helly Hansen Sport Exp 100 l de grosses marques. Mais jamais d’accrocs, comme j’ai pu en voir parfois sur l’une ou l’autre valise, et les traces s’effacent sans problème.

En une occasion, mon sac est resté sous la pluie, à peine abrité sous un petit auvent où il avait été posé dans le cadre d’un transfert de bagage. Je l’ai ouvert en m’attendant au pire, mais non, pas de dégâts.

wolff

Journaliste professionnel venant de la presse régionale, j’ai toujours aimé bouger. Au fil de mes pérégrinations, j’ai découvert le voyage à pied et à vélo, que j’apprécie énormément l’un comme l’autre. Et plus j’en fais, plus j’en redemande !