Test sac de voyage Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L

J’ai testé le sac de voyage Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L lors de mes derniers voyages en Jordanie, Sri Lanka, Japon et Afrique du Sud. Voici mon avis.

La gamme de duffel bag Black Hole de Patagonia comprend 8 modèles variant selon le litrage et la présence ou non de roulettes. La gamme sans roulettes s’étend de 30 à 100 litres et la gamme avec roulettes est composée de trois modèles : 40, 70 et 100 litres. J’ai testé le modèle de 70 litres car il semble correspondre le mieux à mes besoins de voyage lorsque je pars une ou deux semaines.

Je l’ai donc testé lors d’un voyage à pied en Jordanie à la découverte du Wadi Rum et de Pétra, lors d’un voyage de trois semaines au Sri Lanka, sur l’île d’Hokkaido au Japon et en safari en Afrique du Sud.

Premières impressions du sac Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L

Le sac Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L est composé dans sa  matière principale d’un 100% polyester ripstop recyclé de 900 deniers 475 g/m² avec une apprêt déperlant durable (DWR) pour offrir une barrière contre l’humidité et la pluie. La doublure est aussi en 100% polyester recyclé (200 deniers). J’apprécie les efforts fournis par Patagonia pour offrir des produits toujours plus respectueux de l’environnement sans aller à l’encontre de la performance. Avec ses 900 deniers, le sac devrait être robuste.

J’ai testé le sac dans sa couleur noire. C’est sobre et classe. Le revêtement extérieur est légèrement brillant. Le sac de voyage a l’air bien conçu et respire la confiance. Voyons maintenant ce que j’en pense après plus de 50 jours de voyage à le trimbaler d’un aéroport à un autre.

Le Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L sur le terrain

Déplacement avec le Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L

Le Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L dispose de deux roulettes surdimensionnées à l’arrière du sac. Elles remplissent bien leur rôle. Les déplacements avec le sac de voyage sont tout à fait confortables. Le sac de voyage est aussi bien équilibré et ne va pas gêner les déplacements. C’est un phénomène que j’ai déjà rencontré sur un autre sac de voyage et franchement, c’est très désagréable de devoir contre-balancer le poids du sac pour avancer. Ici, rien de tel. Tout est parfait.

A l’avant, on trouve une poignée rétractable pour tirer le sac de voyage. Il suffit d’appuyer sur un bouton au centre de la poignée pour la rétracter ou la replier. C’est facile d’usage et la prise en main est agréable et excellente. Toujours à l’avant, on trouve aussi une poignée en tissu dont l’usage permet de tirer le sac vers le haut comme lorsqu’il faut monter dans un train par exemple. C’est pratique et efficace. Il y a aussi une poignet sur le dessus du sac qui peut-être utilisée en reliant les deux sangles. Là aussi, c’est du costaud.

A l’arrière du sac, un reposoir permet de laisser le sac debout sans qu’il ne soit déséquilibré.

Contrairement aux Black Hole® sans roulette, il n’y a pas de sangles pour transformer le sac de voyage en sac à dos. Le sac perd un peu en polyvalence mais il s’en retrouve plus léger. Et si l’on prend un sac à roulettes, est-ce aussi pour le mettre sur son dos ? Je ne pense pas.

Organisation du rangement

Le sac Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L s’ouvre à l’aider d’un grand zip en U qui permet d’ouvrir en grand le sac par le haut. La fermeture glisse parfaitement. Je regrette que les deux bouts de zip ne s’emboîtent pas l’un dans l’autre pour permettre de passer un cadenas de sécurité. On peut utiliser un cadenas mais il y a un petit jeu. Mon vieux duffel bag The North Face, aujourd’hui à la benne depuis qu’il a été aspergé d’essence lors d’un voyage, le permettait.

Le sac de voyage dispose d’un compartiment principal où mettre vos affaires. Il est équipé de sangles de compression intérieures à utiliser surtout si le sac n’est pas plein. Cela permet de stabiliser et de maintenir le contenu du sac. Je ne les ai pas utilisés, mon sac de voyage étant toujours plein.

A l’intérieur du compartiment principal, il y a deux grandes poches en mesh intégrées au rabat. Elles sont faciles d’accès dès l’ouverture du sac de voyage. J’y glisse souvent ce dont j’ai besoin rapidement en arrivant à un bivouac dans le cas d’une randonnée organisée avec portage (frontale par exemple, mouchoirs…)

A l’extérieur du sac, on trouve aussi une petite poche latérale. J’avoue ne pas trop comprendre son usage. Si certains y voient un intérêt, qu’ils le disent en commentaire. Pour moi, elle diminue la sécurité des affaires dans le sac car on ne peut pas la cadenasser. Une fois ouverte, il est facile de donner un coup de couteau dans la toile intérieure pour voler les affaires. C’est le genre de chose qui arrive très rarement mais qui peut arriver.

Poids

Le sac à été pesé à 3680 g (contre 3550 g annoncé par Patagonia). Si le poids à vide a peut d’importance quand on le tire, il en a lorsqu’on prend l’avion puis le poids est limité en soute. Le plus souvent , on ne doit pas dépassé 20 voire 23 kg. Plein à craquer, mon sac n’a jamais dépassé les 17 kg. Donc pas de souci à avoir du côté de la surcharge bagage des compagnies aériennes.

Est-il résistant ?

Les conditions du test étaient très variables entre les -20C à Hokkaido, le désert de Jordanie où chaque jour il était transportait sur le toit d’un 4×4 et la moiteur du Sri Lanka. Après quatre voyages et huit trajets en avion, le sac Patagonia Black Hole® Wheeled Duffel Bag 70L  est presque comme neuf. Les barres de protection sous le sac sont bien entendu rayées tout comme le reposoir à l’arrière. Pour le reste, il n’a pas bougé d’un iota.

En voyage, il n’a pas laissé passé le sable du désert jordanien ni l’humidité du Sri Lanka.

Grégory ROHART

Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.