Test softshell Adidas Terrex Windstopper®

Test sur le terrain de la veste Adidas Terrex Windstopper®

Premier constat au déballage de la veste Adidas Terrex Windstopper®, elle pèse relativement lourd. Presque 600 g (591 g très exactement). Il existe bien des softshell plus légères mais elles ne sont pas forcément destinées à la randonnée hivernale. Le test dira si le poids est justifié ou pas. Deuxième constat, la veste est très agréable à porter. La doublure en polaire est douce et la coupe anatomique bien adaptée.

La veste Adidas Terrex est équipée d’un laminé Gore Windstopper® qui a pour objectif de protéger du vent tout en offrant une respirabilité maximale et une déperlance capable de supporter les petites intempéries.

26 jours d’utilisation dans des conditions très variées ont permis de mettre le produit à mal :

• Beaucoup de vent au Pays de Galles sur le Wales Coast Path et en Bulgarie : de ce côté là, rien à redire.
• Du froid dans les alentours de Cauterets lors de 4 jours de raquettes, en Bulgarie et au Népal : la veste est bien adaptée à des températures jusqu’à -10°C en activité avec un sous-vêtement technique manche longue. Au delà, il faut penser à ajouter une couche intermédiaire. En Bulgarie, j’utilisais une doudoune en couche intermédiaire dans les descentes et dans les montées une polaire (température avoisinant les -25°C).
• De la neige en Bulgarie et dans les Pyrénées : déperlance au top en cas d’intempéries passagères. Je me suis retrouvé au cœur d’une tempête (rafale de vent à plus de 100 km/heure, forte chute de neige) en Bulgarie qui a duré toute une journée. J’ai préféré tronqué ma softshell par une hardshell. Aurait-elle résisté à ce type de temps ? Je ne le pense pas.
• Petites pluies au Népal : une demi-journée de petite pluie a permis de vérifier la déperlance du tissu. La veste s’en sort très bien.

Vu les conditions météorologiques rencontrées, je n’ai eu aucun souci de respirabilité. Les zips sous les bras sont grands (39 cm) et dispose d’un double curseur. On les attrape facilement y compris avec des gants.

La capuche est équipée d’une visière et d’un cordon de réglage pour ajuster sa profondeur selon le tour de tête. On peut y loger un casque. Très pratique pour les skieurs et les Vttistes. Là aussi, le cordon de serrage à l’arrière de la capuche se tire aisément avec des gants. Idem pour les cordons de serra au bas de la veste pour éviter au vent de s’engouffrer.

A part ça, la veste est équipée de deux grande poches frontales assez pratiques et de deux poches intérieures, une zippée et une avec un scratch. Je préférais utiliser les poches extérieures pour un accès plus rapide.

A noter qu’un pantalon Adidas avec les même propriété existe également.

Grégory ROHART

Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.