Test tente Nemo Hornet 2p – 2019

La Nemo Hornet 2p – 2019 est la nouvelle version de la tente de randonnée Hornet proposée par la marque américaine Nemo equipment. Elle garde les bases qui font la force de ce modèle (tente ultra light, 2 absides et 2 entrées)  tout en affichant des objectifs de gain de volume de 10 % de la chambre intérieure, des angles surélevés du tapis de sol au niveau des pieds pour protéger le sac de couchage de la condensation ainsi qu’un code couleur sur les arceaux pour rendre le montage plus intuitif. Alors, objectifs atteints ?

Premières impressions sur la tente Nemo Hornet 2p – 2019

On est tout de suite saisi par la légèreté du produit… et pour cause, 1 kilo tout pile ! Ce poids est d’autant plus impressionnant lorsque la tente est montée : 1 kilo pour ce volume, wahou ! Le tissu est très lisse, doux et surtout fin. Il faudra donc le manœuvrer avec précaution et faire attention aux branches / cailloux et autres … A noter que Nemo conseille d’utiliser la tente avec un footprint (d’une valeur de 45 €).  Le test de la tente a été réalisé sans, j ‘ai préféré glisser une couverture de survie lors des nuits très humides. L’arceau en DAC featherlite NFL, pré-plié, est d’un diamètre étonnamment gros par rapport à la finesse du tissu. Mais ce “gros diamètre”, de 8,7 mm , est bien nécessaire pour tenir l’architecture de la tente. Il s’agit en fait d’un arceau divisé en deux brins permettant d’augmenter le volume de la tente. Les arceaux se clippent à des attaches particulières. Ds petits montants situés aux angles au niveau des pieds permettent d’augmenter le volume de la tente de manière plus qu’appréciable et doivent limiter l’humidité sur les sacs de couchages. En bref, les premières impressions sur la Nemo Hornet 2p – 2019 sont convaincantes malgré l’aspect fragile du tissu.

Test sur le terrain de la tente Nemo Hornet 2p – 2019

Montage

Le montage de la Nemo Hornet 2p est très intuitif : un code couleur permet de s’y retrouver très facilement. Une fois les arceaux montés il faut clipser les deux brins de couleur noire puis la partie verte, c ‘est enfantin. A noter qu’il y a très peu de points d’accroches entre la toile et l’arceau : 3 points d’attaches ainsi que les deux Flybar (barre en plastique ultralégère). Les sangles tenant les Flybar s’enlèvent souvent, il suffit de remettre le système en place mais cela peut prendre du temps et être très difficile si on a froid aux doigts. Il y a également de petits scratchs permettant d’ajouter des points d’attaches entre la chambre et le double toit. Les utiliser permet d’augmenter un tout petit peu le volume intérieur de la chambre.

Il faut ensuite monter le double toit. Les premières fois on hésite brièvement sur le côté à monter (le double toit n’est pas symétrique dans le sens de la largeur) mais très vite on prend le coup de main. Le démontage est très rapide. Le seul point négatif est que lorsque l’on plie la toile du double toit en même temps que la chambre, il se forme une bulle d’air qui est difficile d’évacuer. Pour éviter ce phénomène, j ‘ai préféré plier séparément les deux toiles.

Habitabilité de la Nemo Hornet 2p

Cette tente est une tente ultralight. L’accent est donc mis sur la légèreté et des économies de poids réalisées sur le tissu ainsi que sur la taille et le volume de la tente. Nemo, grâce à son système astucieux de Flybar offre un habitacle assez spacieux pour ce type de tente. Mais testée à 2 personnes, il faut s’attendre tout de même a être un peu serré. A noter qu’a deux personnes, il faut des matelas en forme “momie” car deux matelas rectangulaires ne tiennent pas dans la chambre sans se chevaucher.

Les absides sont très spacieuses pour une tente ultralégère de ce poids. On y range sans soucis le sac à dos (48 L pour le mien) ainsi que les chaussures. A noter qu’au niveau des absides, la toile remonte assez “haut”, il faut donc bien penser à protéger l’équipement avec par exemple les housse de pluie face au dehors.

Résistance au vent

J ‘ai toujours monté la Hornet dans des lieux bien abrités du vent (forêt, abri derrière un rocher, …) de manière à ne pas exposer trop la tente. De manière théorique il  n’y pas de soucis mais le faible nombre de points d’encrage sur la toile extérieure m’a dissuadée de tester par grand vent.

Étanchéité et ventilation de la Nemo Hornet 2p

Les faibles pluies que j’ai eu lors de mes bivouacs n’ont pas pénétré le double toit. De plus, j’ai toujour veillé a éviter le vent, surtout lorsqu’il pleuvait un peu pour que l’eau ne pénètre pas par l’espace double toit / chambre. Ca a été une crainte, mais en prenant mes précautions,  je n’ai jamais eu a subir de telle désagrément. Comme je l’ai indiqué, j’ai utilisé la tente sans le foot print. Du coup, lorsque le sol était humide des pluies précédentes ou qu’il y avait beaucoup de rosée, j ‘ai eu de légère infiltrations. Pour éviter ce phénomène j’ai glissé une couverture de survie entre le sol et la tente. Côté ventilation, rien à reprocher ! Je n’ai eu de la condensation que lorsque qu’il y avait beaucoup de rosée. Celle sous les absides a du mal a s’évacuer si n’y a pas un minimum de vent … rien d’anormal à ça.

Accessoires et rangement

La tente Nemo Hornet 2p est équipée de 2 poches de rangement intérieures. Ces poches sont faites en mesh et sont petites ! Je regrette qu’il n’y en ai pas une ou deux supplémentaires pour glisser les housses de tapis de sol, de duvet, … Mais c ‘est une tente ultralight, c ‘est donc normal qu’elle soit équipée au minimum. Il y a enfin une poche au niveau du toit de la chambre, la “light pocket”. Elle est pratique pour y glisser une source de lumière type frontale. La lumière se diffuse alors agréablement à travers le tissu.

Luc BERROD

Passionné depuis toujours par la nature, j’aime découvrir la faune, la flore et les paysages par le biais de randonnées itinérantes à diverses saisons. Que ce soit en hiver grâce aux trek  en ski ou en raquette, ou à la belle saison à pieds et à vélo, je parcours à mon rythme de naturaliste passionné les sommets et combes des montagnes Jurassiennes ou d’ailleurs !
Entre amis ou seul, la randonnée reste un moyen de déplacement et  de découverte que je privilégie et que j’aime partager.