Test veste La Sportiva Storm Fighter 2.0

J’ai testé la veste Storm Fighter de la marque La Sportiva durant un séjour de 3 semaines en Patagonie chilienne et argentine comprenant notamment un trek de 5 jours dans le parc national de Torres del Paine, une excursion de 4 jours sur l’île Carlos, 3 à la recherche de baleines, 7 jours de randonnées à la journée aux alentours d’El Chalten, (Fitz Roy, Cerro Torre, Lago Madre y Hira, Mirador del Condor), d’El Calafate (Perito Moreno).

Nous sommes partis à la fin de l’été (du 26 février au 19 mars 2016).
Les conditions climatiques, à cette période de l’année, sont très variables (possible vent violent, pluie, soleil, neige). Nous devions donc être équipés de vêtements techniques imperméables, chauds et respirants.

Test de la veste La Sportiva Storm Fighter 2.0 en Patagonie

J’apprécie depuis de nombreuses années les chaussures La Sportiva pour la qualité de leur fabrication et leur technicité, c’est avec un intérêt particulier que je teste la veste Storm Fighter 2.0 car je n’attendais pas une maison comme La Sportiva sur ce type de produit.

J’ai pu me rendre compte que l’essai est transformé durant cet essai de 3 semaines aux diverses conditions métérologiques.
Je dois attribuer une mention spéciale à la coupe très féminine de cette veste. Ce n’est pas parce que je randonne, fais un trek que je ne tiens pas à rester féminine ! Vous me direz peut être qu’aujourd’hui les marques en général portent une attention particulière à la coupe des vestes pour femme. Quoi qu’il en soit, le port de cette veste est très agréable, on s’y sent bien.

Au-delà, si la veste est plutôt minimaliste, elle remplit parfaitement ses prétentions :

• très peu de fermetures éclair (au niveau des poches et une en fermeture centrale),
• deux poches qui permettent de ventiler le corps lorsqu’elles sont ouvertes,
• imperméable
• une capuche avec petite visière que l’on peut resserrer autour du visage en cas de fort vent,
• élastiques cousus au niveau des poignets,
• très légère, efficace.

J’ai trouvé la Storm Fighter 2.0 très confortable. Je portais chaque jour un sac à dos d’un poids variable (entre 5 kg et 15kg), quelle que soit l’activité je n’ai jamais été incommodée. De plus son poids mini de par l’utilisation du Gore-tex Active Shell fait d’elle un compagnon de fond de sac idéal.

S’agissant des fermetures éclairs, j’ai trouvé pratique la possibilité d’ouvrir la veste par le bas. On peut faire des va et vient. Certaines journées, il faisait très froid. Je portais en conséquence une doudoune sous la veste Gore-Tex. Cette fermeture éclair me permettait d’accéder aux poches de la doudoune avec facilité.

Les aérations sont limitées aux poches ventrales. En d’autres termes si vous souhaitez aérer votre corps, vous devez ouvrir l’une, l’autre ou les deux poches. Ce qui peut s’avérer compliqué si tant est que vous avez besoin de mettre votre portable ou tout autre accessoire dans l’une de vos poches. Cet inconvénient n’en n’a pas été un en Patagonie car le vent soufflait la plupart du temps (jusqu’à 100 km). Les poches n’étaient donc pas ouvertes.
L’évacuation de la transpiration est efficace bien que je n’ai pas testé la veste dans des conditions d’aérobie extrême. Lors de marche un peu plus intense avec le sac sur le dos la veste joue son rôle. Elle a évacué correctement la transpiration bien qu’elle soit fermée jusqu’en haut pour me protéger du vent fort.

Concernant la capuche, j’ai beaucoup utilisé le resserrage. En effet, étant donné que le temps était très changeant sur une seule et même journée, cela m’a permis d’adapter à chaque intempérie l’utilisation de la capuche. En revanche, j’ai trouvé que la visière n’est pas assez couvrante voire qu’il manque une resserrage autour de la tête. Dès que le vent se met à souffler, il arrive à s’engouffrer dans la capuche.

J’ai trouvé pratique et agréable le resserrage cousus et non réglables des poignets puisqu’il permet de lutter contre la pluie et le vent.

L’aspect imperméabilité n’a pas été testé autant que nous l’avions envisagé. Nous avons eu l’immense chance de ne pas connaître de vraies pluies patagoniennes.

Chloe Vincent