Test veste Mammut Meron HS hooded

La Mammut Meron HS hooded jacket est une veste imperméable (hardshell) destinée aux activités engagées et par conditions difficiles. Je l’ai testée au cours de plusieurs randonnées à ski et à pied, en Vanoise, dans le Jura et sur les crêtes du Luberon.

Premières impressions

A la lecture de la fiche technique, on comprend tout de suite que l’on a à faire à une veste conçue pour les utilisateurs les plus exigeants. Le polyamide utilisé correspond à la fibre synthétique la plus résistante, les zips, des YKK, sont de la meilleure qualité et garantissent, avec la membrane Goretex pro, l’imperméabilité. En déballant la Mammut Meron HS hooded, je découvre une veste légère (465 g en M), d’un beau rouge profond; elle existe également en bleu.

Les détails sont intelligemment pensés (capuche avec visière renforcée et réglable d’une seule main, poignets réglables avec des gants, poches avant compatibles avec le port d’un baudrier, aération sous les bras.). Ils inscrivent ce modèle dans la lignée des vestes de montagne qui vont à l’essentiel.

La fabrication est conforme à ce que l’on attend de la marque helvète, les coupes et finitions sont irréprochables. Quand vient l’heure du premier essayage, les choses se compliquent un peu. La technologie High reach technology dont est dotée la veste correspond à une coupe très cintrée, proche du corps, et assez loin des standards habituels. Malgré une lecture attentive de la grille des tailles, le S ne me correspond pas. Et, après échange, si le M convient mieux à mes 182 cm et 85 kg la coupe est indéniablement plus destinée à un public athlétique … qu’à ma silhouette.

La veste Mammut Meron HS hooded sur le terrain

Fin janvier, Vanoise, vallon de Polset, le thermomètre affiche un petit -6°C. Le soleil est derrière les sommets et la couverture nuageuse ne garantit pas que ses rayons nous réchauffent aujourd’hui. Je remonte le zip jusqu’au menton. Le col remonte haut et protège efficacement le cou et la nuque, deux zones du corps, avec la tête, par lesquelles le corps se refroidit le plus. La montée se fait dans la forêt et quelques épicéas tombés sous le poids de la neige obligent à une drôle de gymnastique avec les skis pour enjamber les obstacles.

La coupe très ajustée de la Mammut Meron HS hooded accompagne bien le corps et n’entrave pas les mouvements. La progression se poursuit dans un petit vallon par lequel l’air glacial s’écoule.

La capuche couvre bien la tête. Ses dimensions généreuses permettent d’envisager le port du casque, sans problème, mais pour l’heure c’est son ajustement facile avec des élastiques manipulables sans quitter les gants que j’apprécie. Pas de précipitations aujourd’hui mais des paquets de neige tombant des branches qui finissent par bien humidifier la veste. Aucune inquiétude quant à l’imperméabilité, les 28000 mm d’étanchéité du Gore-tex pro ont, depuis longtemps, fait leurs preuves. Les zips sont également bien étanches sans être, comme ce fut longtemps, difficiles à manipuler. Une bonne surprise.

Après la pause pique-nique au hameau fantôme de Polset nous entamons la redescente. Quelques jolis virages dans la poudreuse tombée la veille, le soleil gagne la partie et réchauffe enfin un peu. Avec sa bonne respirabilité – RET<6 – le Gore-tex pro fait des miracles et quand cela ne suffit plus, les zips d’aération sous les bras viennent augmenter la ventilation sans exposer cou et tête, plus sensibles.

L'Oeil et la Plume

Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka